mercredi 18 septembre 2024

Échanges fructueux au CLE , le gouvernement et la Banque Mondiale unissent leurs efforts

 Le centre CLE a abrité une rencontre d’importance capitale avec la participation des hauts responsables du gouvernement et une délégation de la Banque Mondiale.  



Cet événement a rassemblé des personnalités éminentes, des membres du gouvernement, des acteurs du secteur privé, des représentants de la société civile ainsi que des étudiants de l'Université de Djibouti. Parmi les représentants du gouvernement présents, Son Excellence Monsieur Ilyas Moussa Dawaleh, Ministre de l’Économie et des Finances, chargé de l'Industrie, a joué un rôle actif au cours des échanges, apportant des contributions significatives au débat. Étaient également présents Son Excellence Madame Mariam Hamadou Mohamed, Ministre déléguée chargée de l'Économie Numérique et de l'Innovation, Son Excellence Monsieur Omar Abdi Said, Ministre du Travail chargé de la formalisation et de la protection sociale, et Son Excellence Madame Safia Mohamed Ali Gadileh , Secrétaire d'État chargée des investissements et du développement du secteur privé.



Quant à la délégation de la Banque mondiale, elle etait composée de Monsieur Stephane Guimbert, Directeur des Opérations pour l'Égypte, le Yémen et Djibouti, Monsieur Cheikh Oumar Sylla, Directeur Régional de la Société Financière Internationale (IFC), et Madame Fatou Fall, Représentante Résidente de la Banque mondiale à Djibouti, a également apporté une perspective internationale aux discussions.



En outre , cette visite de Monsieur Ousmane Dione, Vice-Président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), à Djibouti marque un tournant significatif dans les relations entre cette institution financière internationale et le pays. Ce matin, Monsieur Dione a participé à une table ronde au Centre de Leadership et de l'Entrepreneuriat (CLE), un événement crucial centré sur les thèmes "Compétences et Entrepreneuriat".



Ainsi les  échanges ont mis en lumière les défis et les opportunités du secteur privé à Djibouti, en mettant particulièrement l'accent sur l'emploi des jeunes et les compétences nécessaires pour répondre aux exigences du marché du travail. Cette table ronde a permis de dégager des pistes de collaboration pour renforcer l'entrepreneuriat et améliorer les compétences des jeunes Djiboutiens, afin de mieux les préparer aux réalités du marché de l'emploi.



L'implication active des membres du gouvernement et des représentants de la Banque mondiale dans ces discussions souligne l'importance accordée à la formation et à l'entrepreneuriat comme leviers de développement économique. En effet, la mise en place de politiques efficaces dans ces domaines pourrait non seulement réduire le chômage des jeunes, mais aussi stimuler l'innovation et la croissance économique à long terme.



La table ronde a également abordé les enjeux du développement du secteur privé à Djibouti, en examinant les initiatives actuelles et futures visant à renforcer l'écosystème entrepreneurial. Les panélistes ont souligné l'importance de préparer les jeunes Djiboutiens à intégrer le marché du travail et à contribuer au développement durable du pays, tout en reconnaissant le rôle crucial de cette jeunesse dans la diversification économique.Cet événement a constitué une occasion précieuse de renforcer la coopération entre les différents acteurs du développement, favorisant l'élaboration de solutions concrètes pour soutenir l'entrepreneuriat et renforcer les compétences des jeunes Djiboutiens



Enfin, la visite de Monsieur Ousmane Dione et les discussions qui en ont découlé représentent une opportunité précieuse pour Djibouti de renforcer ses capacités en matière de compétences et d'entrepreneuriat, tout en consolidant ses relations avec la Banque mondiale. Les résultats de cette visite pourraient avoir des répercussions positives durables sur le développement économique du pays.

lundi 16 septembre 2024

Djibouti /BM,une coopération stratégique en mouvement pour une transition énergétique durable

 


Dans la continuité des rencontres , une  réunion stratégique entre les responsables djiboutiens et la Banque Mondiale, s’est tenue également aujourd’hui , elle marque une étape cruciale dans le partenariat énergétique entre Djibouti et l'institution financière internationale. Le cabinet du ministre de l'Économie et des Finances a accueilli  cette réunion présidé par M. Ilyas Moussa Dawaleh, ministre de l'Économie et des Finances, et a vu la participation de M. Yonis Ali, ministre de l'Énergie et la délégation de la Banque Mondiale à sa tête M. Dione . Cet échange, centré sur les défis et opportunités liés à la transition énergétique de Djibouti, révèle la stratégie ambitieuse du pays en matière de développement économique, adossée à la modernisation de son secteur énergétique.



 Pour rappel, cette visite de M. Dione, vice-président de la Banque Mondiale pour la région MENA, s’inscrit dans un contexte où l'Afrique de l'Est fait face à des défis majeurs dans son parcours vers l'accès à l'énergie durable et inclusive. L'insécurité énergétique, exacerbée par les crises environnementales et économiques mondiales, impose une réflexion stratégique pour les pays comme Djibouti. Dans cette optique, la Banque Mondiale joue un rôle central en tant que partenaire financier et conseiller stratégique, offrant son expertise et ses ressources pour faciliter la transition énergétique dans la région.


Djibouti, avec une population en croissance rapide et une économie de plus en plus connectée aux marchés mondiaux, ne peut plus se permettre de dépendre de sources d'énergie non durables et coûteuses. La transition énergétique, qui se concentre sur les énergies renouvelables, constitue non seulement une nécessité écologique mais aussi un impératif économique. En investissant dans des infrastructures énergétiques durables, Djibouti peut espérer stimuler son secteur industriel, améliorer la compétitivité de ses exportations et créer des emplois.


C'est dans ce cadre que les discussions lors de la réunion du 16 septembre ont pris une importance particulière. M. Dione a réaffirmé l’engagement de la Banque Mondiale à soutenir Djibouti dans ses efforts pour transformer son secteur énergétique. Les investissements stratégiques envisagés sont perçus comme des catalyseurs du développement socio-économique du pays. L’accent a été mis sur la nécessité d’une coopération renforcée pour mettre en œuvre des projets innovants et alignés sur les besoins croissants en énergie propre.


Cependant, la transition énergétique ne se fera pas sans obstacles. Djibouti doit surmonter des défis importants, notamment la mise à jour de ses infrastructures énergétiques, l'accès aux financements nécessaires pour des projets de grande envergure, ainsi que la formation de la main-d'œuvre pour gérer ces nouvelles installations. L'un des autres défis majeurs est d'assurer une transition équitable, où les citoyens de toutes les régions bénéficient des retombées positives des investissements énergétiques.


De plus, dans un contexte régional de plus en plus compétitif, Djibouti doit rester vigilant face aux évolutions géopolitiques et économiques, particulièrement celles affectant l'accès aux technologies de pointe et aux financements internationaux.


Néanmoins, cette réunion laisse entrevoir un avenir prometteur pour le secteur énergétique de Djibouti. L'engagement de la Banque Mondiale et la volonté affichée par les autorités djiboutiennes montrent une convergence d’intérêts qui, si elle est bien gérée, pourrait conduire à des avancées significatives dans les années à venir. Djibouti semble prêt à saisir les opportunités qui se présentent pour devenir un modèle en matière de transition énergétique dans la région.


Par ailleurs , les retombées potentielles de cette réunion stratégique entre Djibouti et la Banque Mondiale sont multiples et prometteuses. À court terme, des investissements dans des infrastructures énergétiques durables pourraient permettre au pays d’améliorer son accès à une énergie plus abordable et fiable, réduisant ainsi sa dépendance aux importations coûteuses et contribuant à la réduction des émissions de carbone. Sur le long terme, ces projets devraient stimuler la compétitivité industrielle de Djibouti, favoriser l’émergence de nouveaux secteurs économiques et créer des emplois, tout en renforçant la résilience du pays face aux défis environnementaux. Les perspectives futures incluent une transition énergétique réussie qui pourrait positionner Djibouti comme un leader régional en matière d’énergies renouvelables, tout en catalysant la croissance économique et en améliorant la qualité de vie de sa population. Le partenariat renforcé avec la Banque Mondiale ouvre la voie à un soutien technique et financier continu, essentiel pour concrétiser ces ambitions.


Enfin , cette réunion stratégique entre Djibouti et la Banque Mondiale représente un tournant décisif dans la transformation énergétique du pays. La volonté des autorités djiboutiennes de s’engager dans une transition vers des énergies renouvelables, combinée au soutien financier et technique de la Banque Mondiale, constitue une opportunité sans précédent pour Djibouti de réformer son secteur énergétique. Bien que des défis majeurs persistent, notamment en matière de financement et de gestion des infrastructures, la détermination affichée par les parties prenantes laisse présager un avenir énergétique plus durable et inclusif.


Si Djibouti parvient à tirer parti de cette coopération, le pays pourrait non seulement améliorer son indépendance énergétique et sa compétitivité économique, mais aussi devenir un modèle régional en matière de développement durable. En conjuguant vision à long terme et actions concrètes, Djibouti et la Banque Mondiale posent les fondations d’un avenir prometteur pour la population djiboutienne, où l’énergie durable deviendra un moteur de croissance et de progrès social.

Djibouti/BM , un partenariat stratégique pour une transformation économique durable



 La cité ministérielle a abrité aujourd’hui des réunions stratégiques  entre le Ministre des Finances de Djibouti, M. Ilyas Moussa Dawaleh accompagné de des collaborateurs et des représentants de la Banque Mondiale, dont M. Dione, Vice-Président pour la région MENA, illustrent une dynamique prometteuse pour l’avenir économique du pays. Ces discussions de haut niveau, axées sur des enjeux cruciaux tels que la pauvreté, la diversification économique et la digitalisation, soulignent la nécessité pour Djibouti de consolider ses partenariats internationaux afin de surmonter les défis internes tout en saisissant les opportunités globales.



Lors de la première réunion, il a été en lumière un dialogue empreint de solennité et de coopération. Djibouti, malgré ses ressources limitées, a su capter l’attention de la Banque Mondiale, une institution clé dans le développement des pays émergents. M. Dawaleh et M. Dione ont abordé des thèmes fondamentaux, notamment l’éducation, la santé, l’innovation et l’entrepreneuriat, considérés comme des piliers de la transformation socio-économique du pays. Ces secteurs sont essentiels pour répondre aux besoins d’une population jeune, en pleine expansion, tout en assurant une croissance durable.



L'accent mis sur la digitalisation de l'économie et l'accès aux services de base est une reconnaissance claire que Djibouti ne peut plus se reposer uniquement sur ses secteurs traditionnels, notamment les infrastructures portuaires. Pour s'assurer une place compétitive sur la scène internationale, le pays doit exploiter les technologies modernes et préparer sa main-d'œuvre aux métiers de demain.


Par la suite, les deux parties ont eu une autre rencontre pour renforcer leur vision stratégique en soulignant l’importance de la diversification économique. Djibouti ne peut plus dépendre uniquement du secteur portuaire et militaire, qui bien que lucratifs, ne sont pas à l’abri des chocs externes. La Banque Mondiale, à travers ses programmes de soutien, s’est engagée à aider Djibouti à élargir sa base économique, en stimulant des secteurs comme l’innovation, la formation professionnelle et l’entrepreneuriat.



Ce partenariat est d’autant plus pertinent que Djibouti aspire à devenir un pôle régional de compétences, un carrefour de talents capable de répondre aux besoins des marchés internationaux, en particulier ceux du Golfe et de l’Europe. En s’inspirant de modèles tels que celui du Kenya, le pays ambitionne de moderniser ses infrastructures et de mieux intégrer sa jeunesse dans les marchés globaux.


En effet , les rencontres entre Djibouti et la Banque Mondiale ne sont pas simplement des échanges de courtoisie, mais des jalons stratégiques dans la quête du pays vers une transformation durable. À travers ces discussions, Djibouti se positionne comme un acteur sérieux du développement en Afrique de l’Est, prêt à tirer parti des ressources humaines locales et des nouvelles technologies pour bâtir un avenir prospère.


Cependant, plusieurs défis demeurent. Le succès de cette transformation dépendra de la capacité du gouvernement à mettre en œuvre des réformes structurelles, à créer un environnement favorable à l’investissement, et à garantir une gouvernance transparente. En parallèle, le soutien de la communauté internationale, notamment celui de la Banque Mondiale, sera déterminant pour assurer la pérennité des avancées économiques.


In fine , les  perspectives et retombées possibles de cette initiative entre Djibouti et la Banque Mondiale sont prometteuses à plusieurs égards. Tout d’abord, la diversification économique, couplée à la digitalisation, pourrait considérablement réduire la dépendance du pays vis-à-vis de ses secteurs traditionnels comme le transport maritime et militaire, en stimulant des industries émergentes telles que les technologies de l’information, l’entrepreneuriat et l’innovation. Par ailleurs, l’accent mis sur l’éducation et la formation des jeunes préparera une nouvelle génération de travailleurs qualifiés, capables de répondre aux besoins des marchés internationaux, notamment ceux du Golfe et de l’Europe. Ce repositionnement économique pourrait non seulement améliorer le niveau de vie des Djiboutiens, mais également attirer davantage d’investissements étrangers et solidifier la place de Djibouti comme hub régional. De plus, l'engagement à long terme de la Banque Mondiale dans des réformes structurelles et des programmes de développement devrait renforcer la résilience économique du pays face aux défis mondiaux, tout en ouvrant la voie à une croissance inclusive et durable.


Enfin , les réunions stratégiques qui ont eu lieu entre le MEFI  et la Banque Mondiale témoignent d’une vision claire et ambitieuse pour l’avenir économique du pays. En s’attaquant aux défis de la pauvreté, de la diversification économique et de la digitalisation, Djibouti se place résolument sur une trajectoire de modernisation et de croissance durable. Le partenariat avec la Banque Mondiale, avec son engagement à soutenir des secteurs clés comme l’éducation, l’innovation et l’entrepreneuriat, offre à Djibouti l’opportunité de renforcer son rôle en tant que pôle de compétences régionales. Cependant, pour que cette transformation devienne une réalité, il est impératif que le gouvernement mette en œuvre les réformes nécessaires, tout en garantissant une gouvernance transparente et un cadre propice à l’investissement. Les retombées de cette initiative, si elle est menée à bien, pourraient être considérables, positionnant Djibouti comme un acteur économique incontournable en Afrique de l’Est et au-delà, tout en améliorant la qualité de vie de ses citoyens.

dimanche 15 septembre 2024

L'éducation, clé de la liberté intellectuelle et du développement social

 A l’occasion de la journée internationale sur la liberté pour la liberté de l’instruction en ce 15 septembre, je me penche sur les missions premières de toute éducation . 

L'éducation, dans sa forme la plus accomplie, ne se réduit pas à une simple transmission de savoirs. Au-delà des manuels scolaires et des évaluations, l'éducation doit être perçue comme un processus d'émancipation intellectuelle. En effet, son but ultime est de libérer l'individu des entraves que sont l'ignorance, la dépendance mentale et les idées toutes faites. Une pédagogie éclairée, loin de dicter des réponses toutes faites, vise à cultiver l’esprit critique, à encourager la réflexion autonome, et à forger des esprits capables d’interroger, d’analyser et de remettre en question le monde qui les entoure. C’est cette capacité à douter, à explorer des idées nouvelles et à refuser la soumission aux dogmes qui définit un véritable esprit éduqué.



Cependant, cette liberté intellectuelle ne doit pas être perçue comme une fin en soi, mais comme un tremplin pour un engagement citoyen éclairé. L'éducation forme des citoyens responsables, conscients de leur devoir envers la société, et prêts à participer activement au développement de leur pays. Un citoyen éduqué n'est pas simplement un acteur passif, obéissant aux lois et aux structures en place. Au contraire, il est un moteur de changement, capable de remettre en question les systèmes établis, de proposer des améliorations et de travailler pour le bien commun. Ainsi, l'éducation, en formant des esprits libres et critiques, devient un pilier fondamental du progrès social et politique. Elle prépare des générations de citoyens capables de contribuer à la prospérité de leur nation, tout en assurant que celle-ci repose sur des bases justes, équitables et réfléchies.



En outre, les  retombées d'une éducation qui cultive la liberté intellectuelle et la responsabilité citoyenne sont profondes et durables. En formant des individus capables de penser par eux-mêmes, cette forme d'éducation favorise l'innovation, la créativité et la pensée critique, des compétences essentielles pour relever les défis complexes du monde moderne. Sur le plan social, elle contribue à l'émergence d'une société plus juste et participative, où chaque citoyen, conscient de ses droits et de ses devoirs, s'engage activement dans le processus démocratique et le développement de la nation. Économiquement, elle stimule la croissance en encourageant l'entrepreneuriat, la recherche, et la capacité à s'adapter aux changements technologiques. Ainsi, une telle éducation ne se contente pas de préparer des individus à réussir sur le plan personnel, mais transforme les fondations mêmes de la société, créant des communautés plus prospères, équitables et résilientes.


Enfin , l’éducation , dans cette perspective, ne se contente plus de créer des travailleurs ou des techniciens, mais façonne des bâtisseurs de sociétés. Elle devient un levier essentiel pour transformer une nation, car ce sont les citoyens éduqués, capables de penser par eux-mêmes, qui inventeront l’avenir.

samedi 14 septembre 2024

Hommage à la légende Abdallah lee!

 

Une voix qui nous manque!


Le 18 septembre 2007, disparaissait la légende Abdallah lee à seulement 44 ans des suites d'une maladie. (Allah Yarhamou). Artiste, auteur, interprète, guitariste et compositeur, Abdallah Lee fut un artiste d'un autre registre. Un vrai et authentique. Devenu une idole, façon Che Guavera, synonyme d’intégrité et d'authenticité, l'artiste reste en vie pour la postérité grâce à ses nombreuses œuvres difficile à quantifier et qui nécessitent d'être sauvegarder et préserver avec une certaine qualité. 



Oui, 17 ans après sa disparition, le très célèbre artiste Lee continue de faire rêver encore et Encore...! Il nous appartient aujourd'hui de redécouvrir la richesse de son registre musical qui, sans doute aura beaucoup contribuer à enrichir notre patrimoine musical et culturel immatériel. Il est de notre devoir de nous l'approprier fidèlement et sans pouvoir les dénaturer. Je pense ici à l'expression de notre illustre poète GG.Talha, devenue une citation populaire: "SAAKIY IS’AYRO LE, WAGTIY IS’AADO LE". (A chaque jour ses opportunités, et à chaque époque sa génération).


À cette effet, nous, "Club des Fans de Abdallah Lee" souhaitons rendre un hommage fidèle à la mémoire de GG Lee à l'occasion de 17ème anniversaire de la disparition de la légende. Pour ce faire, nous comptons réaliser de la meilleure manière possible et grâce au soutien des médias numériques, un Bio-documentaire de la  Abdallah (entretiens et témoignages) sur la vie et l'œuvre de la légende Abdallah lee (1979- 2004).


Prélude pour les publications futures sur l'histoire moderne de la chanson et du théâtre Afar à travers la légende Abdallah lee. Une occasion également d'évoquer les contributions des tous les acteurs (hommes et femmes) ayant contribuer à construire et à promouvoir la légende Abdallah lee. Ils sont nombreux (auteurs, paroliers, compositeurs, musiciens, artistes, producteurs où autres ect...).


Nous tenons à remercier les amis et camarades de la légende Lee qui ont fait montre de leur enthousiasme et disponibilité tout en bien acceuillant l'initiative.Par ailleurs, nous restons à la disposition de toutes les personnes qui ont eu à le côtoyer, à travailler, à réaliser un projet avec la légende Lee (GG) pour nous transmettre leurs témoignages. Merci à tous et à toutes!


B. C.


vendredi 13 septembre 2024

Les résultats du Sommet de Beijing 2024 du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC)

 Le Sommet de Beijing 2024 du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), qui s’est tenu du 4 au 6 septembre, a marqué un moment clé dans le renforcement des liens entre la Chine et les pays africains. Cet événement a réuni les dirigeants de 53 nations africaines, dont le président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh, ainsi que des représentants de grandes organisations internationales et régionales telles que l’Union africaine et l’IGAD. Centré autour du thème « Travailler ensemble à promouvoir la modernisation et à construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau », ce sommet a permis de consolider l’amitié sino-africaine et de dégager un consensus sur des projets stratégiques de coopération dans les prochaines années.



Le discours d’ouverture prononcé par le président chinois Xi Jinping a été l’un des moments forts du sommet. Ce dernier a annoncé que la Chine élèverait ses relations bilatérales avec tous les pays africains au niveau stratégique, positionnant ainsi la coopération sino-africaine dans une dynamique nouvelle. Parmi les grandes initiatives, dix actions de partenariat ont été dévoilées. Elles incluent des mesures concrètes dans les domaines de l'économie, du commerce, des chaînes industrielles, de la santé, de l'agriculture, de l'éducation, de l'environnement et de la sécurité commune. Ces actions visent notamment à promouvoir une modernisation inclusive, équitable et respectueuse de l’environnement en Afrique.


Parmi les mesures les plus importantes, la Chine a annoncé l’ouverture de son marché avec l’instauration d’un accès en franchise de droits pour 100 % des produits exportés par les pays africains les moins avancés. Par ailleurs, elle s’est engagée à créer un million d’emplois en Afrique et à réaliser 1 000 projets sociaux dans les années à venir. D’autres actions visent à renforcer les capacités africaines à travers des programmes de formation professionnelle, avec 60 000 places proposées, et à promouvoir les échanges culturels à travers l’organisation de l’Année sino-africaine des échanges humains et culturels en 2026.


Sur le plan diplomatique, le sommet a abouti à l’adoption de deux documents clés : la Déclaration de Beijing sur la construction conjointe d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique et le Plan d’action de Beijing (2025-2027). Ces textes fixent une feuille de route pour la coopération sino-africaine à long terme et dessinent un cadre pour des collaborations renforcées dans des secteurs variés, allant de l'économie verte à la sécurité régionale.


Djibouti, qui entretient depuis 45 ans des relations diplomatiques avec la Chine, a joué un rôle important dans la réussite de ce sommet. Le président Ismaïl Omar Guelleh, accompagné de son ministre des Affaires étrangères et de son ministre de l’Économie, a activement participé aux discussions. Dans le cadre de rencontres bilatérales, la Chine et Djibouti ont décidé d’élever leurs relations au niveau de partenariat stratégique global. Cette nouvelle dynamique prévoit le développement de projets stratégiques à Djibouti, comme le chemin de fer Addis-Abeba-Djibouti et la zone de libre-échange internationale de Djibouti. La coopération touchera également des secteurs tels que l’économie, le commerce et l’aérospatiale.


En outre, la Chine a réaffirmé son soutien à Djibouti dans ses efforts pour devenir un hub régional en matière de transport maritime, de logistique et de commerce, tout en contribuant à la diversification de l'économie nationale. À long terme, cette coopération vise également à répondre aux défis globaux comme le changement climatique et l’insécurité alimentaire, dans une perspective de développement durable.


Le Sommet de Beijing 2024 du FOCAC a donc permis de renforcer la solidarité entre la Chine et les pays africains, tout en traçant des perspectives ambitieuses pour l'avenir de leur coopération. Ces initiatives contribueront non seulement à renforcer les relations bilatérales, mais aussi à soutenir le développement économique, social et environnemental du continent africain.

mardi 10 septembre 2024

La jeunesse djiboutienne en première ligne dans la lutte contre la corruption

 

Ces derniers jours, un vent de changement souffle sur les réseaux sociaux de Djibouti. Sous le hashtag « Pour un Djibouti sans corruption », de jeunes influenceurs ont pris d'assaut les plateformes numériques telles que Snapchat, Facebook, Instagram, X, LinkedIn et TikTok. Les messages, porteurs d'un espoir nouveau, ont rapidement enflammé la toile. Alors que certains se sont précipités pour soutenir cette initiative audacieuse, d'autres sont restés perplexes, se demandant ce qui se cachait derrière cette vague soudaine d'engagement. 


Mme Badria Zakaria Cheikh Ibrahim, Présidente de la Commission Nationale Indépendante pour la Prévention contre la Corruption

Ce mouvement, fruit d'une campagne de sensibilisation lancée par la Commission Nationale Indépendante pour la Prévention contre la Corruption (CNIPLC), a pour objectif de secouer les consciences et d’impliquer activement les jeunes dans la lutte contre ce fléau. Mais que représente réellement cette initiative et pourquoi la jeunesse djiboutienne est-elle au centre de ce combat ? 


La présidente de la CNIPLC, Mme Badria Zakaria Cheikh Ibrahim,  a indiqué dans une interview accordée au journal la Nation que  Pour elle, cette campagne est avant tout « un appel du cœur ». Qu’elle souhaite voir émerger une communauté où chaque citoyen se reconnaît et se mobilise pour promouvoir l’intégrité. L’approche est claire : aller au-delà des simples discours institutionnels pour toucher directement la jeunesse, cette génération capable de transformer Djibouti.


En effet , la CNIPLC a fait le choix stratégique de financer elle-même cette campagne, marquant ainsi sa détermination à agir. « Il est temps que les jeunes réfléchissent à ce que signifie réellement l’intégrité et qu’ils prennent conscience de leur rôle dans cette lutte », insiste Mme Badria Zakaria. En offrant un espace de discussion, de témoignages et d’expression via les réseaux sociaux, la commission souhaite stimuler la réflexion, l’engagement, mais aussi la connexion avec les décideurs. L’objectif ultime est de construire un Djibouti plus juste, où les idéaux de cette nouvelle génération résonneront dans les choix politiques futurs.


Au cœur de cette initiative, une nouvelle plateforme numérique de sensibilisation contre la corruption a été mise en place. Conçue pour être interactive, elle publie chaque semaine des vidéos réalisées par des influenceurs djiboutiens, abordant des sujets variés liés à la corruption, notamment dans l’éducation, la santé et le développement économique. Les citoyens peuvent interagir en votant et en commentant ces vidéos, et chaque semaine, une vidéo gagnante est désignée sur la base du nombre de vues et de likes. Afin de garantir la transparence, le processus est supervisé par un huissier de justice. Le créateur de la vidéo gagnante a ensuite l’occasion de pousser la réflexion plus loin à travers des micros-trottoirs, enrichissant ainsi la sensibilisation.


Ainsi, cette plateforme ambitionne de créer une communauté active et engagée. Mais pourquoi avoir choisi la jeunesse comme fer de lance ? « Parce qu’ils sont l’avenir de notre pays », affirme la présidente de la CNIPLC. « Ils possèdent l’énergie, la créativité et le désir de changement nécessaires pour construire un Djibouti meilleur. » Mme Badria Zakaria rappelle que cette génération est la plus vulnérable face à la corruption, mais aussi la plus réceptive aux valeurs d’intégrité et de justice. En leur donnant les outils pour comprendre les mécanismes de la corruption et y faire face, la CNIPLC s’assure que les jeunes deviennent des acteurs actifs du changement.


Or, le combat contre la corruption ne peut se mener qu’avec la participation de tous. Le secteur public, le privé, les organisations de la société civile, les médias, mais surtout, la jeunesse, doivent s’unir pour éradiquer ce fléau. « La jeunesse est l’âme de notre nation, et c’est elle qui doit être au cœur de ce mouvement », souligne-t-elle.


En outre , l’initiative de la CNIPLC ne s’arrête pas là. Les retours des jeunes sont collectés pour formuler des recommandations concrètes. Celles-ci seront soumises au plus haut niveau afin d’influencer les politiques publiques en matière de prévention et de lutte contre la corruption. Le but est de bâtir une société djiboutienne où les valeurs de transparence et d’intégrité deviennent fondamentales et partagées par tous.


Par ailleurs, les retombées de cette campagne de sensibilisation contre la corruption pourraient être multiples et transformateurs pour Djibouti. En mobilisant la jeunesse, elle pourrait instaurer un changement durable dans les mentalités, en rendant la lutte contre la corruption non seulement une priorité nationale, mais un véritable mouvement citoyen. À court terme, la campagne peut renforcer la conscience collective sur les effets néfastes de la corruption, tandis qu’à long terme, elle pourrait inspirer des réformes institutionnelles et des politiques publiques axées sur la transparence et l’intégrité. En outre, en impliquant activement les jeunes à travers les réseaux sociaux et les initiatives participatives, cette campagne pourrait également donner naissance à une nouvelle génération de leaders, plus engagés et plus soucieux de l’éthique dans leurs actions, tout en stimulant un climat de confiance entre la société civile et les institutions publiques.


Enfin , ce mouvement, ancré dans une vision d’un Djibouti sans corruption, pourrait bien redéfinir les contours de la lutte contre ce fléau. Si l'engagement continue à se renforcer, cette initiative portée par la jeunesse pourrait marquer un tournant historique pour le pays, ouvrant la voie à une nouvelle ère de transparence et d’espoir.



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