mardi 10 juin 2025

Ras-Dika donne le coup d’envoi aux festivités du 48e anniversaire de l’Indépendance nationale

 Sous un ciel étoilé, la commune de Ras-Dika s’est embrasée de chants, de couleurs et d’émotions ce mardi 9 juin 2025, donnant le ton d’un mois de commémorations nationales à l’occasion du 48e anniversaire de l’Indépendance. La cérémonie d’ouverture, organisée par le Ministère de la Jeunesse et de la Culture en partenariat avec l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD), les conseils régionaux et les collectivités locales, a réuni une foule enthousiaste et des personnalités de premier plan dans une ambiance festive et profondément symbolique.



Un rendez-vous avec l’Histoire et l’avenir


Au-delà de l’apparat, cette soirée s’est inscrite comme un moment fort de rassemblement autour des valeurs républicaines. Elle ouvre une série d’activités prévues dans tout le pays, pensées comme un espace d’éducation civique, de transmission historique et d’engagement citoyen ; en particulier auprès de la jeunesse, fer de lance de la continuité nationale.

« Ce n’est pas seulement une fête, c’est une école vivante de citoyenneté, un rendez-vous avec notre histoire et avec notre avenir », a déclaré le président de la commune de Ras-Dika, M. Ibrahim Said Badoul, en saluant la mobilisation populaire et l’engagement institutionnel qui entourent cette commémoration.


Sur la place centrale de la commune, décorée aux couleurs nationales, des voix juvéniles ont entonné des chants patriotiques tandis que des poètes locaux ont livré, à travers des vers puissants, le récit des luttes et des espoirs qui ont façonné la Nation. Des groupes artistiques ont offert des performances vibrantes, mêlant danses traditionnelles, théâtre engagé et évocations de figures historiques ayant marqué la marche vers l’indépendance. Parmi les invités de marque, on notait la présence de parlementaires, des présidents des communes de Balbala et Boulaos, ainsi que des représentants associatifs et des leaders communautaires. Tous ont salué l’importance de cet événement qui donne à voir une jeunesse djiboutienne consciente, mobilisée et tournée vers un idéal commun.


Une dynamique nationale à l’échelle des communes et des régions 


Ce lancement à Ras-Dika n’est qu’une première étape. Dans les jours à venir, les quartiers, communes et régions du pays deviendront à leur tour les théâtres de célébrations populaires, d’expositions, de conférences, de projections documentaires et d’initiatives citoyennes.


À travers ce programme, le Ministère de la Jeunesse et de la Culture entend faire de ce 48e anniversaire un creuset de mémoire collective et un levier de cohésion nationale. L’objectif est clair : « fédérer autour de notre histoire partagée, renforcer l’ancrage des valeurs républicaines et encourager l’engagement des jeunes pour construire l’avenir avec fierté et responsabilité », selon un communiqué du ministère.



Alors que s’ouvre ce mois de festivités, la ferveur de Ras-Dika résonne déjà comme un signal fort. Un peuple debout, une jeunesse éveillée, une mémoire vivante : la célébration de l’Indépendance ne se contente pas de regarder en arrière. Elle trace, dans la lumière du souvenir, les chemins d’un avenir commun.


Diplomatie bleue , Djibouti fait entendre sa voix à l’UNOC 3

 


La République de Djibouti a brillamment marqué sa présence à la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 3), qui se tient actuellement à Nice, en France. Cet événement de haut niveau, co-organisé par la France et le Costa Rica, rassemble des dirigeants mondiaux, des experts et des acteurs clés de la préservation des océans, dans un effort commun pour lutter contre les défis climatiques et promouvoir une gestion durable des ressources marines.  



Représentant le Président de la République, Son Excellence Al Hadj Ismaïl Omar Guelleh,  Monsieur Mohamed Abdoulkader Moussa, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, a dirigé la délégation djiboutienne parmi elle figure l’ambassadeur de Djibouti à l’ONU et aux États Unis M. Mohamed Siad Doualeh . À travers des interventions et des rencontres bilatérales, le ministre a réaffirmé l’engagement ferme de Djibouti en faveur de la protection des écosystèmes marins et de la promotion d’une économie bleue durable.  


Djibouti, acteur régional et mondial du développement durable


Cette participation souligne une fois de plus le rôle actif que joue Djibouti sur la scène internationale en matière de défense de l’environnement et de résilience climatique. Le pays, situé à un carrefour stratégique maritime, accorde une importance majeure à la coopération internationale pour la sauvegarde des océans, essentiels à la biodiversité et au développement socio-économique.  


Lors des discussions, la délégation djiboutienne a partagé les initiatives nationales en cours, notamment celles visant à réduire la pollution marine et à renforcer la gestion des zones côtières. Ces efforts s’inscrivent dans la vision du Président Ismaïl Omar Guelleh, qui place le développement durable au cœur des priorités nationales.  


En outre, cette 3e édition de l’UNOC constitue une plateforme cruciale pour harmoniser les actions globales en faveur de l’Objectif de Développement Durable (ODD) 14 : « Vie aquatique ». Djibouti, en s’associant à cette dynamique, réitère son attachement aux principes de multilatéralisme et de solidarité internationale pour préserver les océans, patrimoine commun de l’humanité.  



Enfin , cette conférence renforce ainsi les engagements pris lors des précédentes éditions et ouvre la voie à de nouvelles collaborations, dont Djibouti entend être un partenaire clé, aux côtés de la communauté internationale, pour un avenir plus durable et équitable.  


Le FRUD reporte son 6ᵉ congrès ordinaire à octobre 2025

 Le Front pour la Restauration de l’Unité et de la Démocratie (FRUD) a annoncé ce soir , via un communiqué officiel, le report de son 6 congrès ordinaire. Initialement prévu le 19 juin 2025, l’événement se tiendra finalement le 16 octobre 2025.  



Les raisons invoquées pour ce report incluent des contraintes techniques, notamment des délais trop courts et des retards logistiques. Les fortes chaleurs estivales et la période de congés, rendant indisponibles plusieurs membres clés, ont également pesé dans cette décision.  


En outre, ce congrès sera l’occasion de commémorer le 30 anniversaire des accords de paix d’Abaa et de la création officielle du FRUD en tant que parti politique. Le Secrétaire général, M. Ougoureh  Kifleh Ahmed, a appelé à une mobilisation massive pour faire de cet événement un moment historique.  



Enfin , le FRUD réaffirme ainsi son engagement envers l’unité et la démocratie, tout en préparant activement ce rendez-vous majeur.

lundi 9 juin 2025

L'Égypte et l'Arabie Saoudite lancent un projet de construction d’un pont pour unir l'Afrique et l'Asie

 


Dans une avancée majeure pour l'intégration régionale et le développement des infrastructures, l'Égypte et l'Arabie Saoudite ont officialisé leur engagement commun à construire un pont transcontinental enjambant la mer Rouge, reliant ainsi l'Afrique à l'Asie. D'un coût estimé à 4 milliards de dollars, ce projet stratégique, surnommé le « Pont de Moïse », marquera une nouvelle ère de coopération bilatérale et de croissance économique.  



Envisagé dès 1988 puis relancé en 2016 par le roi Salmane d'Arabie Saoudite, ce pont traversera le détroit de Tiran, entre Ras Hamid (côte saoudienne) et Charm el-Cheikh (péninsule égyptienne du Sinaï). Après des années d'études techniques et de coordination politique, le ministre égyptien des Transports, Kamel al-Wazir, a annoncé que les plans étaient finalisés et que le projet était « prêt à être lancé ». La décision finale quant à sa conception ( pont ou tunnel ) dépendra d'évaluations techniques et environnementales approfondies.  


Actuellement, les échanges entre les deux pays reposent principalement sur la compagnie maritime Arab Bridge, dont la flotte de 13 navires assure le transport de passagers et de marchandises. Toutefois, cette solution présente des limites en termes de capacité et de vulnérabilité aux aléas climatiques.  


Le futur pont fixe révolutionnera les échanges transcontinentaux en offrant :  

- Une fluidité accrue pour le commerce et le transport de marchandises.  

- Un boost pour le tourisme , notamment vers les sites phares comme Charm el-Cheikh et les futures destinations saoudiennes.  

- Une facilitation des pèlerinages , avec plus d'un million de voyageurs attendus annuellement, dont de nombreux pèlerins africains se rendant à La Mecque.  


Ce projet s'inscrit dans la dynamique de NEOM, la mégapole futuriste de 500 milliards de dollars, conçue comme un laboratoire mondial d'innovation technologique et de durabilité. Située à proximité de la frontière égyptienne, NEOM bénéficiera grandement de cette nouvelle liaison, renforçant son attractivité en tant que hub économique et technologique.  


Si les retombées économiques et géostratégiques sont immenses, le projet devra relever plusieurs défis :  

- La préservation de l'écosystème marin de la mer Rouge, classé parmi les plus riches au monde.  

- La coordination sécuritaire , dans une région au contexte géopolitique sensible.  

- Les financements et partenariats publics-privés, essentiels pour concrétiser ce chantier d'envergure.  



Enfin , ce pont transcontinental s’annonce comme une réalisation majeure du XXIe siècle, symbolisant la volonté commune de l'Égypte et de l'Arabie Saoudite de renforcer leur leadership régional tout en ouvrant de nouvelles voies pour les échanges Afro-Asiatiques.  Avec son inauguration prévue dans les prochaines années, le « Pont de Moïse » ne reliera pas seulement deux continents ; il tissera aussi des liens durables entre les peuples et les économies de la région.  


 

Kenya et Éthiopie s'engagent à renforcer leurs liens par des infrastructures transfrontalières

 


Le Kenya et l'Éthiopie ont convenu de développer conjointement des infrastructures transfrontalières afin de stimuler le commerce bilatéral et d'améliorer la connectivité régionale, marquant une nouvelle étape dans leur coopération stratégique.  

Lors d'une réunion tenue ce mercredi à Addis-Abeba dans le cadre du Horn of Africa Gateway Development Project (HOAGDP), les deux pays ont adopté des programmes transformateurs visant à faciliter la circulation des biens, des personnes et des services numériques le long de leur frontière commune.  



Parmi les projets phares figurent la construction de deux ponts sur la rivière Dawa (à Rhamu et Suftu), décrits comme des "passerelles d'espoir" qui permettront non seulement le transport de marchandises, mais aussi l'accès des populations locales aux soins de santé, à l'éducation et aux marchés.  

“L'objectif principal est de renforcer la connectivité infrastructurelle, le développement socio-économique, la facilitation des échanges et l'intégration transfrontalière entre l'Éthiopie et le Kenya", souligne le communiqué conjoint publié à l'issue des discussions.  


En effet, ces initiatives s'inscrivent dans le cadre des efforts de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad) pour concrétiser la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) en réduisant les délaux de franchissement des frontières, en abaissant les coûts logistiques et en renforçant la compétitivité des produits régionaux sur les marchés internationaux.  

Les deux pays ont également convenu d'accélérer la finalisation d'un accord bilatéral sur la coopération douanière et l'assistance mutuelle, ainsi que d'autres cadres juridiques facilitant les échanges.  


Parmi les autres mesures adoptées figurent :  

- L'établissement d'un poste frontalier intégré à Rhamu ;  

- La création d'un centre de facilitation commerciale à Suftu ;  

- Le développement de routes d'accès et de liaisons par fibre optique entre les deux pays.  


Finalement , cette collaboration renforcée témoigne de la volonté commune de l'Éthiopie et du Kenya de promouvoir l'intégration économique régionale, conformément aux objectifs de l'Agenda 2063 de l'Union africaine.  

SIA25 , les archives djiboutiennes s’ouvrent à tous dans un esprit d’inclusion et d’accessibilité

 


Sous le soleil doux d’un début de matinée, les portes du Centre national des archives se sont ouvertes, non seulement physiquement, mais symboliquement, sur une nouvelle ère : celle d’une mémoire accessible, inclusive et vivante. À l’occasion de la Semaine Internationale des Archives (SIA25), Djibouti a accueilli une série de rencontres axées sur un thème à la fois technique et profondément politique : « Archives accessibles ; Des archives pour tous ( tes )».

Au-delà des discours, la journée du 9 juin a donné chair à une réflexion nationale sur l’égalité d’accès au savoir historique, en réunissant experts, chercheurs, médiateurs culturels, personnes en situation de handicap et citoyens dans un même espace de dialogue. Objectif commun : faire des archives un bien public, partagé et compréhensible par tous.



L’ouverture de la journée a été marquée par l’intervention remarquée de Mme Sagal Rachid, archiviste de renom, autour de la question centrale : « Préserver pour rendre accessible ». Devant un auditoire attentif, elle a rappelé que « l’archive n’est pas un vestige du passé figé, mais un instrument de justice sociale ».

Conserver, oui ; mais pour transmettre, pour raconter, pour donner des clés de lecture à ceux qui, souvent, en sont exclus.


Moment phare de cette journée : une table ronde ouverte, riche en témoignages, confrontations et perspectives. Le panel, volontairement diversifié, a permis de croiser les regards professionnels, militants et citoyens :

Dr Djama, historien, a déploré la fracture entre savoir académique et public populaire.

Liban Iltireh, médiateur culturel, a insisté sur la nécessité de vulgariser l’histoire sans la trahir.

Kaltoum Mohamed Abdi, intervenante au nom des personnes en situation de handicap, a livré un plaidoyer poignant : « Nous avons aussi droit à notre mémoire. Pas demain. Maintenant. »


Ainsi , des  échanges francs ont permis d’identifier les verrous systémiques à lever :

1. Des infrastructures vieillissantes, peu adaptées à la consultation publique.

2. Une numérisation embryonnaire, freinant l’accès pour les chercheurs éloignés ou les jeunes générations connectées.

3. Une barrière linguistique persistante : peu de ressources en somali, afar ou arabe.

4. Une quasi-invisibilité des personnes en situation de handicap, dans les dispositifs comme dans les contenus.


Plutôt que de s’arrêter au constat, les intervenants ont esquissé une feuille de route ambitieuse :

Lancement d’un plan d’accessibilité globale, mêlant normes techniques, innovations linguistiques et plateformes numériques.

Accélération de la numérisation, avec intégration de l’intelligence artificielle pour l’indexation et la traduction automatique.

Création de pôles d’archives régionales, afin de rapprocher les documents des communautés locales.

Valorisation des savoirs oraux, souvent négligés, à travers des projets participatifs intergénérationnels.

Implication des citoyens, notamment les jeunes, dans la co-construction de la mémoire nationale.


Au fil des échanges, une idée a émergé avec force : les archives ne sont pas seulement l’affaire d’experts, elles sont le socle d’une conscience collective, d’un dialogue intergénérationnel, d’un futur enraciné dans le réel. À l’issue de la journée, les participants ont formulé un appel à l’action : faire de l’accessibilité des archives un axe stratégique des politiques publiques, au même titre que l’éducation ou la santé.



En filigrane de cette journée, une conviction : ouvrir les archives, c’est ouvrir les possibles.

Et à Djibouti, cette ouverture n’est plus une promesse lointaine. Elle s’écrit, dès maintenant, à plusieurs voix.


 


L’ANSIE lance deux formations innovantes pour renforcer les compétences des cadres de l’administration publique

 Dans le cadre de sa mission d’accompagnement de la modernisation de l’État, l’Agence Nationale des Systèmes d’Information de l’État (ANSIE) a officiellement inauguré, ce dimanche 8 juin, deux sessions de formation stratégiques à l’intention des cadres de l’administration publique. Ces formations s’inscrivent dans une dynamique de renforcement des capacités institutionnelles, afin de répondre aux défis de la transformation numérique et de l’intelligence économique.  



La première session, axée sur la gestion et le pilotage efficace des projets publics , vise à doter les participants des outils nécessaires pour mener à bien des initiatives publiques dans un environnement en pleine mutation numérique. Cette formation permettra aux cadres administratifs d’acquérir des méthodologies éprouvées pour optimiser la planification, l’exécution et le suivi des projets, tout en intégrant les dernières innovations technologiques.  


 La seconde formation, centrée sur la veille stratégique et l’intelligence économique , mettra l’accent sur l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour anticiper les tendances, identifier les risques et opportunités, et éclairer la prise de décision au plus haut niveau. Cette initiative témoigne de la volonté de l’ANSIE de positionner l’administration publique à l’avant-garde des nouvelles technologies, en s’appuyant sur des données fiables et des analyses prospectives.  


 En lançant ces deux programmes complémentaires, l’ANSIE réaffirme son engagement en faveur d’une administration publique agile, innovante et tournée vers l’avenir. Le Directeur Général de l’agence a salué la mobilisation des institutions partenaires et des experts ayant contribué à la conception de ces formations, soulignant que « le renforcement continu des compétences est un pilier essentiel pour une gouvernance publique efficace et transparente ».  



Enfin , ces formations s’inscrivent dans une vision plus large de modernisation de l’État, où le numérique, l’intelligence collective et l’anticipation stratégique jouent un rôle clé. Elles permettront aux cadres publics de mieux appréhender les enjeux contemporains et de contribuer activement au développement socio-économique du pays.  

#ANSIE #Djibouti 




À Washington, Djibouti célèbre son indépendance et renforce son alliance avec les États-Unis

  Une commémoration empreinte de gravité, d’amitié et de diplomatie économique À deux pas de la Maison Blanche, dans l’écrin    de l’hôtel W...