Ce mardi 28 mai 2024, au Kenyatta International Convention Centre de Nairobi, une cérémonie de signature d'accords de don a eu lieu, marquant une étape significative dans le financement des risques de catastrophes climatiques pour la région de l'Afrique de l'Est. Cette cérémonie s'inscrit dans le cadre des Assemblées Annuelles de la Banque et concerne un projet multinational incluant les Comores, Djibouti, la Somalie et le Soudan du Sud. Le montant total des fonds mobilisés pour ce projet s'élève à 35,25 millions USD.
 ce titre , le Ministre de l'Économie et des Finances chargé de l'Industrie, SE Ilyas Moussa Dawaleh, a représenté Djibouti à cet événement, soulignant ainsi l'importance accordée par son gouvernement à la coopération régionale et à la lutte contre les impacts des changements climatiques. La présence de hauts responsables comme M. Dawaleh à cette cérémonie met en lumière l'engagement des pays bénéficiaires à renforcer leur résilience face aux catastrophes climatiques.
Indéniablement, ce projet vise principalement à améliorer la gestion des risques de catastrophes climatiques dans les pays concernés. Les bénéfices attendus incluent une meilleure modélisation des risques, des politiques et législations renforcées en matière de financement des risques, ainsi qu'un environnement propice à l'adoption d'instruments financiers adaptés à ces défis. En substance, ce projet permettra de construire des systèmes plus robustes et réactifs face aux chocs climatiques, contribuant ainsi à la stabilité économique et sociale des pays bénéficiaires.
Dans le cadre du renforcement de la coopération régionale, cet accord témoigne de la solidarité et de la coopération renforcée entre les pays de la région. En travaillant ensemble, ces nations peuvent partager des ressources et des connaissances, maximisant ainsi l'efficacité de leur réponse aux catastrophes climatiques. Cette collaboration permet également de créer un front uni face aux défis environnementaux, renforçant les capacités régionales à gérer et à atténuer les impacts des événements climatiques extrêmes.
Dans la perspective d’un engagement envers la résilience climatique et participant activement à ce projet, les gouvernements des pays bénéficiaires montrent leur détermination à investir dans des initiatives à long terme pour la gestion des risques climatiques. Cela renforce leur crédibilité et leur engagement sur la scène internationale, démontrant leur volonté de s'attaquer de manière proactive aux défis posés par le changement climatique. Un tel engagement attire également l'attention des partenaires internationaux et des investisseurs, qui sont plus enclins à soutenir des projets ambitieux et bien structurés.
Comme impact économique et et social ,
le mise en œuvre réussie de ce projet aura des répercussions positives sur l'économie et la société des pays impliqués. Une meilleure gestion des risques climatiques peut réduire les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles et protéger les communautés vulnérables. De plus, ces améliorations peuvent attirer des investissements internationaux, renforcer la confiance des investisseurs dans la résilience des économies locales, et promouvoir un développement durable. À long terme, ces avancées contribueront à améliorer les conditions de vie des populations, à renforcer la sécurité alimentaire et énergétique, et à assurer une plus grande stabilité socio-économique dans la région.
Également sur le volet des retombées possibles pour les pays bénéficiaires de ce projet , elles sont multiples et significatives. Or , en améliorant la gestion des risques de catastrophes climatiques, ces nations peuvent anticiper et atténuer les impacts des événements climatiques extrêmes, réduisant ainsi les pertes humaines et matérielles. En outre , un meilleur cadre de modélisation des risques et des politiques de financement adaptées permettrait de mobiliser des ressources plus efficacement, assurant une réponse rapide et coordonnée lors de crises. De plus, ces améliorations peuvent attirer des investissements internationaux, renforçant la confiance des investisseurs dans la résilience des économies locales. À long terme, ces avancées pourraient stimuler le développement durable, renforcer la sécurité alimentaire et énergétique, et améliorer les conditions de vie des populations vulnérables, contribuant ainsi à la stabilité socio-économique de la région.
En effet , la cérémonie de signature des dons à Nairobi marque une avancée significative pour la région de l'Afrique de l'Est dans la gestion des risques climatiques. La participation de SE M. Ilyas M Dawaleh illustre l'engagement de Djibouti et des autres pays bénéficiaires à renforcer leur résilience face aux défis environnementaux. Ce projet promet d'améliorer substantiellement les capacités de réponse aux catastrophes climatiques, favorisant ainsi un développement plus durable et résilient pour l'avenir.
Enfin , il est à noter aussi que le Groupe de la Banque africaine de développement tient ses Assemblées annuelles 2024 à Nairobi, du 27 au 31 mai, réunissant jusqu'à 3 000 délégués, y compris des chefs d’État africains et des acteurs du développement. Le thème est « La transformation de l’Afrique, le Groupe de la Banque africaine de développement et la réforme de l’architecture financière mondiale. » L’Afrique a besoin de 1 300 milliards de dollars annuels pour atteindre les Objectifs de développement durable de l’ONU d’ici 2030, nécessitant une réforme financière mondiale pour combler le déficit de financement. Les discussions porteront sur la mobilisation de ressources et la réforme du système financier pour soutenir les besoins de développement de l’Afrique, avec un accent sur l'exploitation du capital naturel. La Banque présentera également les Perspectives économiques en Afrique, offrant une analyse et des prévisions économiques pour le continent.