mardi 24 décembre 2024

La FDT HONORÉE AU GALA DU SES

 La Fédération Djiboutienne de Tennis (FDT) a récemment participé au gala organisé par le Secrétariat d’État chargé des Sports, une soirée mémorable qui a mis à l’honneur les athlètes les plus talentueux du pays. Parmi eux, Osman Omar, actuel numéro un du tennis masculin djiboutien, a été particulièrement distingué, symbolisant les progrès significatifs réalisés par la FDT sous la présidence de M. Sougueh Ibrahim.


Depuis son élection à la tête de la FDT en 2021, M. Sougueh Ibrahim a insufflé une nouvelle dynamique au tennis djiboutien. Son parcours, débuté en tant que président de l’association “Tennis pour Tous” de 2019 à 2021, lui a permis d’acquérir une expérience précieuse qu’il a mise au service de la fédération nationale. L’une des priorités de la FDT a été l’amélioration des infrastructures. Grâce au soutien des autorités, notamment du Président de la République, Son Excellence Al Haj Ismaïl Omar Guelleh, la fédération dispose depuis 2011 d’un centre technique à Gabode IV, comprenant quatre courts de tennis et un local administratif. Récemment, lors de l’Assemblée Générale de la Fédération Internationale de Tennis (ITF) à Hong Kong en octobre 2024, des financements ont été obtenus pour la construction de nouveaux terrains, renforçant ainsi la capacité d’accueil pour les compétitions régionales. 



Egalement, la formation des entraîneurs et des arbitres a été au cœur des actions de la FDT. Des stages ont été organisés pour doter les techniciens locaux des compétences nécessaires, facilitant ainsi la promotion du tennis dans les trois communes de la capitale et dans les régions de l’intérieur. Cette initiative vise à détecter et encadrer les jeunes talents, à l’image d’Osman Omar, et à préparer la relève pour les compétitions continentales. 


Sous la direction de M. Sougueh Ibrahim, la FDT a renforcé ses liens avec les instances internationales. Djibouti, membre de l’ITF et de la Confédération Africaine de Tennis depuis 1979, a intégré la Ligue Arabe et l’Association des Pays Francophones de Tennis, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités de collaboration et de développement. En octobre 2024, la FDT a lancé le premier championnat national de tennis, une étape historique pour le pays. Ce tournoi, qui s’étendra jusqu’en avril, comprend des catégories pour joueurs classés et non classés, offrant une plateforme compétitive aux athlètes de tous niveaux et stimulant l’engouement pour le tennis à Djibouti. 


Malgré ces avancées, des défis subsistent, notamment en matière de financement et de popularisation du tennis dans l’ensemble du pays. La régularisation des frais d’affiliation à l’ITF, rendue possible grâce au soutien du Secrétariat d’État chargé des Sports, a permis de stabiliser la situation financière de la fédération. Les projets en cours, tels que la construction de nouveaux terrains et la formation continue des encadreurs, augurent d’un avenir prometteur pour le tennis djiboutien. 



Enfin ,la présence de la Fédération Djiboutienne de Tennis au gala du Secrétariat aux Sports et la distinction d’Osman Omar illustrent les progrès accomplis sous la présidence de M. Sougueh Ibrahim. Les initiatives en matière d’infrastructures, de formation, d’intégration internationale et de promotion de l’égalité des sexes témoignent d’une volonté déterminée de hisser le tennis djiboutien à un niveau supérieur. Avec une vision claire et des actions concrètes, la FDT trace une voie prometteuse pour l’avenir du tennis à Djibouti.



Gala du Sport , une célébration de l’excellence sportive

Sous les lumières scintillantes de l’Ayla Hôtel, le sport djiboutien a vécu, hier soir, une soirée mémorable à l’occasion de la seconde édition du Gala du Sport. Organisé par le Secrétariat d’État chargé des Sports, cet événement désormais incontournable a rassemblé des figures majeures du paysage sportif national, des personnalités politiques de premier plan, des représentants des médias et des corps armés, dans une ambiance mêlant célébration et reconnaissance.



Le Gala du Sport, créé dans le but de rendre hommage à celles et ceux qui œuvrent, sur le terrain ou en coulisses, pour le rayonnement du sport djiboutien, a été un véritable succès. Parlant de l’événement, S.E. Hassan Mohamed Kamil, le Secrétaire d’État chargé des Sports, a souligné l’importance de cette soirée, la qualifiant de “rassemblement de la grande famille sportive nationale”. Il a exprimé sa satisfaction quant à la réussite de cette édition, qui a mis en lumière l’engagement et la passion des sportifs, des dirigeants et des journalistes ayant contribué à l’essor du sport dans le pays.


Ainsi, la cérémonie a vu défiler sur scène une pléiade de lauréats, chacun récompensé pour son parcours exceptionnel. Des anciens sportifs ayant marqué l’histoire du sport national, des athlètes en activité ayant brillamment performé sur la scène régionale et internationale, ainsi que des journalistes sportifs et des employés du département des Sports, ont été honorés. Parmi les récompensés de cette année figurent Med Ismael Ibrahim, l’entraîneur Abdirahman Okieh (Bikila), l’arbitre Liban Abdirazack, le dirigeant de club Rayan de Taekwondo et le président de la fédération de l’aviron-canoë, M. Ahmed Abdoulkader.



La soirée a également vu la présence de personnalités politiques, dont M. Mohamed Warsama Diriyeh, ministre du Commerce et du Tourisme, et Dr Ahmed Robleh Abdilleh, ministre de la Santé. Ces figures politiques, accompagnées d’environ 10 parlementaires, ont exprimé leur soutien aux initiatives visant à promouvoir le sport à Djibouti comme levier de cohésion sociale et de rayonnement international.


Par ailleurs, le Gala a aussi mis en lumière le rôle fondamental des médias dans la promotion du sport, avec une mention spéciale décernée à l’honorable journaliste et rédacteur en chef Salah Saïd Wabar, salué pour son travail acharné de médiatisation du sport à travers tout le territoire national.



Dans une ambiance festive et pleine d’émotion, les lauréats ont défilé sur scène pour recevoir leurs distinctions. Chaque prix remis racontait une histoire de persévérance et de dépassement de soi. Les récompenses ont non seulement célébré l’excellence sportive, mais aussi les valeurs fondamentales de discipline et d’endurance qui sont au cœur de chaque victoire.

Or, la soirée s’est clôturée par une photo officielle réunissant les officiels, les lauréats, ainsi que les personnalités présentes. Cette seconde édition du Gala du Sport, marquée par sa préparation soignée et son organisation impeccable, s’est inscrite comme un événement clé du calendrier national.



Avec cet événement, Djibouti réaffirme son engagement envers le sport, non seulement en tant que domaine de compétition, mais aussi en tant que moteur d’unité nationale et de fierté partagée. Le Gala du Sport devient ainsi un rendez-vous incontournable, contribuant à renforcer la culture de l’excellence et de la reconnaissance dans le sport djiboutien.Alors que les projecteurs s’éteignent, un message fort perdure : Djibouti continue de miser sur le sport pour bâtir un avenir radieux et ambitieux, tant sur le plan national qu’international.



 Enfin, le Gala du Sport, dans toute sa splendeur, dépasse largement le cadre d’une simple soirée. Il incarne l’ambition de Djibouti, unie autour de ses champions et prête à relever les défis avec audace et détermination. La question demeure : quelle sera la prochaine page glorieuse ? Car, à l’instar du sport, l’élan de Djibouti ne connaît pas de limites. 

lundi 23 décembre 2024

Une décennie de solidarité et de progrès grâce à l’AMU

 En ce 10ᵉ anniversaire de l’Assurance Maladie Universelle (AMU), il est essentiel de rendre hommage à une réforme majeure qui illustre parfaitement la vision éclairée et l’engagement indéfectible du Président Ismail Omar Guelleh pour le bien-être de tous les djiboutiens .

En 2014, le Président a pris une décision courageuse et déterminante : ériger la santé en droit fondamental accessible à tous, sans distinction. L’AMU n’est pas seulement une réforme, elle est le fruit d’une volonté politique affirmée de briser les inégalités sociales et de garantir une justice sociale réelle. Aujourd’hui, le bilan parle de lui-même : plus de 40 % de nos compatriotes bénéficient de cette couverture, permettant à des milliers de familles de vivre dans la dignité.



En une décennie, le chemin parcouru est remarquable. Grâce à un réseau de 27 établissements de santé conventionnés et à plus de 1 700 évacuations sanitaires pour des soins spécialisés, l’AMU a profondément transformé le quotidien de nombreux Djiboutiens. Ce dispositif, appuyé par des outils numériques innovants et une gestion rigoureuse, illustre l’efficacité d’une politique centrée sur l’humain.

Mais au-delà des chiffres, l’AMU incarne une philosophie.: celle d’un État responsable, engagé à protéger ses citoyens. Cette réforme, voulue et soutenue par le Président Ismail Omar Guelleh, symbolise l’impact qu’une gouvernance fondée sur la solidarité et l’équité peut avoir. Comme l’a si bien affirmé le Chef de l’État : « Un système de santé débarrassé des inégalités est le fondement d’une société juste et harmonieuse. »


Certes, des défis subsistent. L’objectif d’une couverture universelle à 100 % reste à atteindre, et les efforts doivent se poursuivre pour améliorer les infrastructures et renforcer les compétences des professionnels de santé. Cependant, la récente inauguration de l’Hôpital Régional Dr Bourhan de Tadjourah témoigne de la détermination du Chef de l’État à rapprocher les soins de chaque djiboutien , même dans les régions les plus éloignées.

Alors que nous célébrons cette décennie de progrès, il est temps de reconnaître que l’AMU est bien plus qu’une simple réforme : elle est un héritage. Un modèle pour d’autres nations africaines qui aspirent à bâtir des systèmes de protection sociale inclusifs et résilients.


En dix ans, le Président Ismail Omar Guelleh a prouvé que même un pays aux ressources modestes peut accomplir de grandes choses lorsqu’il est guidé par une vision claire et une volonté politique forte. L’AMU est le témoignage de cette ambition. Elle est la preuve que Djibouti, en misant sur la solidarité et l’innovation, peut non seulement répondre aux besoins de sa population, mais aussi se positionner comme un exemple à suivre sur le continent.


Enfin, l’histoire retiendra que c’est sous la direction du Président Guelleh que notre nation a franchi cette étape décisive. Continuons sur cette voie, inspirés par sa vision et déterminés à bâtir un avenir où chaque djiboutien bénéficie d’une santé meilleure et d’une vie plus digne.

dimanche 22 décembre 2024

Djibouti, fer de lance de la finance islamique mondiale

 Sous l’impulsion d’Ahmed Osman Ali, Gouverneur de la Banque Centrale de Djibouti et président en exercice de l’Islamic Financial Services Board (IFSB) pour 2024, la République de Djibouti continue de renforcer sa position comme un acteur clé de la finance islamique mondiale. Ce 22 décembre 2024, Djibouti a accueilli, pour la deuxième fois cette année, la 45ᵉ Réunion du Conseil d’Administration de l’IFSB, marquant un nouveau jalon dans son engagement envers cette institution internationale basée à Kuala Lumpur.



Ce rendez-vous stratégique suit la 44ᵉ Réunion du Conseil et la 22ᵉ Assemblée Générale de l’IFSB, tenues en juillet dernier. Preuve d’un engagement sans faille, la Banque Centrale de Djibouti, membre de l’IFSB depuis 2007, joue un rôle moteur dans l’élaboration de normes régissant la finance islamique.


Cette session a été marquée par une étape clé : la passation de pouvoir entre Ahmed Osman Ali et le nouveau président de l’IFSB, Abdellatif Jouahri, Gouverneur de Bank Al-Maghrib du Maroc, dont le mandat débutera le 1er janvier 2025. L’occasion a également permis d’approuver le budget 2025 et d’entériner le bilan financier de l’exercice 2024.

Au-delà de l’aspect administratif, cette réunion illustre une transition harmonieuse entre deux économies africaines dynamiques, symbolisant une collaboration Sud-Sud dans le domaine de la finance islamique.


L’IFSB, qui regroupe 191 membres issus de 58 juridictions, est un pilier incontournable pour garantir la solidité et la stabilité de l’industrie des services financiers islamiques, un secteur en pleine expansion. Djibouti, malgré sa taille modeste, se distingue par sa vision ambitieuse. En accueillant ces rencontres de haut niveau, le pays affirme son rôle de pont entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie, les trois principaux bastions de la finance islamique.



Pour Djibouti, l’implication dans l’IFSB n’est pas qu’une simple vitrine. Elle s’inscrit dans une stratégie plus large visant à positionner le pays comme un hub financier régional. La finance islamique, en pleine croissance, constitue une opportunité stratégique pour attirer les investissements, renforcer le secteur bancaire local et diversifier l’économie nationale.


Enfin, le leadership d’Ahmed Osman Ali, salué pour sa vision et son pragmatisme, n’est pas étranger à ce succès. Sous sa présidence, Djibouti a consolidé son image comme un partenaire crédible dans les instances internationales, tout en mettant en avant les atouts d’une économie ouverte et résolument tournée vers l’avenir.


En cédant le témoin à son homologue marocain, Ahmed Osman Ali laisse une empreinte indélébile au sein de l’IFSB, renforçant ainsi la voix de l’Afrique dans les discussions globales sur la finance islamique. Une page se tourne, mais l’histoire entre Djibouti et l’IFSB ne fait que commencer.

Djibouti , la porte d’entrée du Bab el-Mandeb

 Édito 

La tournée du Président Emmanuel Macron à Djibouti et en Éthiopie marque un moment fort pour la diplomatie française, dans un contexte géopolitique en pleine évolution. Ces visites témoignent d’une volonté de renouveler les relations franco-africaines sur des bases plus équilibrées et adaptées aux enjeux actuels.



En Afrique, la France a récemment fait face à des défis majeurs, notamment dans des pays comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger, où sa présence militaire a été contestée. Ces événements ont mis en évidence la nécessité pour Paris de repenser ses partenariats sur le continent, en mettant l’accent sur une approche plus inclusive et respectueuse des souverainetés nationales.


La visite à Djibouti a été marquée par des engagements concrets et stratégiques. L’accueil chaleureux réservé au Président Macron par le Président Ismail Omar Guelleh a mis en lumière la solidité d’une relation bilatérale en constante évolution. Le renouvellement du Traité de Défense pour vingt ans reflète cette coopération stratégique, renforcée par des projets ambitieux tels que la construction d’un nouvel aéroport international et une collaboration prometteuse dans le domaine spatial. Par ailleurs, des initiatives conjointes dans des secteurs civils comme l’éducation et l’assainissement illustrent la volonté des deux pays de renforcer leur partenariat au service des populations. Sur le plan sécuritaire, les discussions ont également porté sur la stabilisation du détroit de Bab el-Mandeb, essentiel pour le commerce mondial, réaffirmant le rôle stratégique de Djibouti dans la région.


En Éthiopie, le Président Macron a souligné l’importance de l’histoire et du patrimoine, rendant hommage à la bataille d’Adoua, symbole de la résistance africaine contre le colonialisme. Ce geste fort traduit une volonté de reconnexion avec l’histoire de la région. La visite du Palais national, restauré grâce à l’appui de l’Agence française de développement, a également mis en lumière l’engagement de la France dans la préservation du patrimoine culturel. Les discussions avec le Premier ministre Abiy Ahmed ont abordé des sujets cruciaux tels que la stabilisation régionale, la réconciliation entre l’Éthiopie et la Somalie, et la crise au Soudan, où la France a plaidé pour un rôle accru de la société civile et un cessez-le-feu durable.



Cette double visite a également mis en évidence la coopération étroite entre Djibouti et l’Éthiopie, deux nations dont les relations économiques et stratégiques sont exemplaires. Des infrastructures majeures comme le chemin de fer Addis-Abeba-Djibouti et le port de Doraleh, pilier du commerce éthiopien, illustrent une interdépendance économique fructueuse. Ce partenariat régional, fondé sur la complémentarité et la solidarité, joue un rôle clé dans la stabilité et le développement de la Corne de l’Afrique.


 Enfin, le voyage du Président Macron à Djibouti et en Éthiopie dépasse le cadre d’une simple tournée diplomatique, marquant un tournant décisif dans les relations franco-africaines. Il met en avant une coopération bilatérale et régionale fondée sur le respect mutuel et les intérêts partagés. Pour Djibouti, cette démarche stratégique représente une occasion unique de renforcer son statut de hub régional et d’acteur central de la stabilité en Afrique de l’Est.


Au cœur de cette dynamique, Djibouti se distingue par sa position géographique privilégiée au détroit de Bab el-Mandeb, un passage maritime crucial reliant la mer Rouge à l’océan Indien. Ce corridor, par lequel transite une part importante du commerce mondial, notamment les hydrocarbures du Moyen-Orient, est indispensable à la sécurité économique et énergétique internationale. En accueillant plusieurs bases militaires étrangères, Djibouti joue un rôle clé dans la sécurisation de cette voie stratégique, souvent menacée par la piraterie et les conflits régionaux. Sa collaboration étroite avec des partenaires comme la France reflète un engagement commun pour stabiliser cette zone névralgique, tout en positionnant Djibouti comme un pilier logistique et économique au service du développement régional et du commerce mondial.

samedi 21 décembre 2024

Signature d’une subvention de 12 millions d’euros pour un développement local inclusif à Djibouti

 Dans le cadre de la visite du Président de la République Française Mr Emmanuel Macron et en marge de la cérémonie d’inauguration des nouveaux locaux du Lycée Joseph Kessel à Djibouti qui a eu lieu aujourd’hui, un événement marquant a renforcé les liens de coopération entre la République française et la République de Djibouti. En présence de M. Jean-Noël Barrot, Ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères, et de M. Nabil Mohamed, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en sa qualité de l’intérimaire du Ministre de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle, une subvention de 12 millions d’euros a été signée pour financer un projet ambitieux de développement local inclusif dans les cinq régions de l’intérieur de Djibouti.



Cette signature a réuni M. Jean-Noël Barrot, M. Ilyas Moussa Dawaleh, Ministre de l’Économie et des Finances, chargé de l’Industrie, et M. Rémy Rioux, Directeur Général de l’Agence Française de Développement (AFD). Ce projet s’inscrit dans la continuité des efforts conjoints des deux pays pour promouvoir un développement durable et équitable, en mettant l’accent sur la décentralisation et les initiatives locales.

Un projet ambitieux pour un développement local inclusif

Ce projet, qui constitue la deuxième phase du programme d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Locales (ADIL), vise à consolider les acquis du premier programme financé par la Délégation de l’Union européenne (DUE) et mis en œuvre par Expertise France entre 2021 et 2024. Il ambitionne de renforcer les capacités des Conseils régionaux, acteurs clés du développement local, afin qu’ils puissent répondre efficacement aux besoins des populations et contribuer à un développement territorial harmonieux et inclusif.

Trois composantes stratégiques pour des résultats concrets

Le projet s’articule autour de trois composantes complémentaires, conçues pour répondre aux défis spécifiques des régions de l’intérieur de Djibouti :

1. Financement du développement local

Cette composante permettra de financer des projets locaux prioritaires, identifiés en concertation avec les communautés et les acteurs locaux. Elle vise à garantir que les investissements des Conseils régionaux répondent aux besoins réels des populations, tout en respectant les logiques de planification territoriale et budgétaire.

2. Renforcement de la gouvernance territoriale

L’objectif de cette composante est de renforcer la responsabilité et la redevabilité des Conseils régionaux dans l’exercice de leur mission de service public. Elle favorisera une meilleure coordination entre les différents acteurs territoriaux et encouragera une gestion transparente et participative des ressources publiques, en impliquant activement les citoyens dans les processus décisionnels.

3. Pilotage et renforcement de la décentralisation

Cette composante vise à accompagner la mise en œuvre de la réforme de la décentralisation, en clarifiant les compétences, les ressources et les missions des acteurs centraux et territoriaux. Elle permettra également de renforcer les capacités institutionnelles et opérationnelles des structures impliquées dans la gouvernance locale, tout en assurant un suivi efficace des réformes engagées.

Un partenariat stratégique pour un développement durable et inclusif

Ce projet reflète l’engagement commun de la France et de Djibouti en faveur d’un développement durable et inclusif, en mettant l’accent sur la décentralisation comme levier clé pour améliorer les conditions de vie des populations dans les régions de l’intérieur.

En renforçant les capacités des Conseils régionaux et en soutenant des initiatives locales adaptées aux besoins des territoires, ce programme contribuera à :

Réduire les inégalités territoriales ;

Promouvoir la participation citoyenne dans les processus de gouvernance ;

Renforcer la cohésion sociale et le sentiment d’appartenance des populations aux projets de développement.

Par ailleurs, un protocole d’accord (MoU) a également été signé pour l’extension du Programme d’Extension et de Réhabilitation des Réseaux d’Assainissement de Djibouti (PERRAD), visant à améliorer les infrastructures d’assainissement de la capitale. Ce projet complémentaire témoigne de la volonté des deux pays de répondre aux défis environnementaux et sanitaires, tout en renforçant les infrastructures essentielles pour le bien-être des populations urbaines.



Une coopération bilatérale renforcée

La signature de cette subvention et du protocole d’accord illustre la solidité des relations entre la République française et la République de Djibouti. Ces relations, fondées sur des valeurs communes de solidarité, de respect mutuel et de développement partagé, s’inscrivent dans une vision à long terme.

Ce partenariat stratégique témoigne de l’engagement des deux pays à travailler ensemble pour construire un avenir prospère, inclusif et durable pour l’ensemble de la population djiboutienne.

Djibouti-France : un partenariat d’avenir

 Rarement une visite officielle aura condensé autant de symboles et d’enjeux stratégiques. En accueillant Emmanuel Macron, président de la République française, Ismail Omar Guelleh a donné une nouvelle impulsion aux relations historiques entre Djibouti et la France. Pendant deux jours, les deux chefs d’État ont orchestré une rencontre qui dépasse les salutations diplomatiques habituelles, redéfinissant un partenariat qui se veut à la fois stratégique, durable et visionnaire.



Le point de presse conjoint, tenu au Palais de la République, a été l’illustration éclatante de cette complicité. Les propos échangés résonnaient d’une profondeur rare, mettant en lumière des relations bilatérales forgées dans une histoire commune et une vision partagée. « Djibouti et la France entretiennent des relations séculaires et privilégiées, fondées sur une communauté de valeurs culturelle et linguistique », a rappelé le président Guelleh, soulignant la profondeur de ces liens, bien au-delà des contingences géopolitiques.


L’élément central de cette visite aura été le renouvellement du Traité de Défense, désormais prolongé pour 20 ans. Ce traité illustre la confiance mutuelle entre les deux nations, renforçant le rôle de Djibouti comme pilier de stabilité dans une région tourmentée. Mais, comme le souligne Macron, « ce partenariat va bien au-delà du militaire ».

En outre, la sécurité maritime dans le Bab el-Mandeb, corridor stratégique du commerce mondial, a été au cœur des échanges. Dans ce contexte, Djibouti a réaffirmé sa volonté de jouer un rôle de leader régional en matière de stabilisation. Les deux présidents ont également abordé des défis transnationaux comme la lutte contre le terrorisme, la piraterie et les flux migratoires.





Mais l’alliance franco-djiboutienne ne se limite pas à la géopolitique. Deux projets emblématiques viennent cristalliser cette dynamique : la construction d’un nouvel aéroport international à Djibouti et le lancement d’un partenariat ambitieux dans le domaine spatial. Ces initiatives traduisent une vision commune : inscrire le partenariat dans une logique de développement durable et d’innovation, renforçant les capacités de Djibouti à s’imposer comme un hub régional et mondial.

Au-delà des accords, les gestes symboliques ont ponctué cette visite. La décoration d’Emmanuel Macron au rang de « Haut Dignitaire dans l’Ordre de la Grande Étoile de Djibouti » illustre la solidité et la chaleur de cette relation. Ce n’est pas seulement un hommage à un allié, mais une manière de réaffirmer une ambition commune pour un avenir partagé.



Alors que le président français poursuit sa tournée vers Addis Abeba , une certitude s’impose : Djibouti et la France incarnent un modèle de coopération. Dans un monde fragmenté, ce partenariat transcende les intérêts immédiats pour proposer une vision ancrée dans la stabilité, la prospérité et l’innovation.

Enfin, Djibouti, par sa position stratégique, s’affirme comme un acteur incontournable. La France, en retour, trouve dans ce pays un partenaire visionnaire et résolument tourné vers l’avenir. Ensemble, ces deux nations continuent d’écrire une histoire qui, loin de s’achever, ne cesse de s’enrichir.

Les télégrammes de félicitation affluent à la Présidence de la République à l'occasion de la Fête nationale

  À l'occasion de la célébration de l'anniversaire de l'Indépendance de la République de Djibouti, de nombreux dirigeants du mon...