dimanche 16 juin 2024

LA PLAINTE DE L’AFRIQUE DU SUD À LA CIJ ATTIRE UN SOUTIEN INTERNATIONAL CROISSANT

 


L’Afrique du Sud a déposé une plainte historique contre Israël devant la Cour internationale de Justice (CIJ), accusant ce dernier de « génocide » dans la bande de Gaza. Cet acte, posé le 29 décembre 2023, marque un tournant significatif dans les relations internationales et soulève des questions cruciales sur l’application du droit international et la réponse globale aux crises humanitaires.



Une accusation légitime 


L’accusation de génocide portée par l’Afrique du Sud repose sur les violences intenses dans la bande de Gaza, qui ont entraîné la mort de plus de 36 000 civils et la destruction massive d’infrastructures. En outre, l’offensive israélienne a conduit à des déplacements massifs de population et à une crise humanitaire exacerbée par le manque d’accès à l’aide internationale, selon les rapports de l’ONU 


 Le soutien international : une montée en puissance


Douze pays, parmi lesquels des nations européennes, latino-américaines et africaines, ont exprimé leur intention de soutenir la plainte de l’Afrique du Sud. L’Espagne, dernier pays en date à manifester cette intention le 6 juin, rejoint la Belgique et l’Irlande en Europe, soulignant ainsi une solidarité croissante au sein de l’Union européenne sur cette question.


CIJ

 Les démarches officielles et politiques


Des pays comme le Nicaragua, la Colombie, le Mexique, la Libye et la Palestine ont déjà soumis des demandes officielles d’intervention auprès de la CIJ. D’autres, dont la Belgique, la Turquie, l’Égypte, les Maldives, l’Irlande, le Chili et l’Espagne, ont exprimé leur intention de le faire prochainement.


1. Nicaragua : demande d’intervention soumise le 8 février 2024

2. Belgique  : intention déclarée le 11 mars

3. Irlande : intention déclarée le 27 mars

4. Colombie : demande d’intervention soumise le 5 avril

5. Turquie : intention déclarée le 1er mai

6. Libye : demande d’intervention soumise le 10 mai

7. Égypte : intention déclarée le 12 mai

8. Maldives : intention déclarée le 13 mai

9. Mexique : demande d’intervention soumise le 28 mai

10. Chili : intention déclarée le 2 juin

11. Palestine : demande d’intervention soumise le 3 juin

12. Espagne : intention déclarée le 6 juin


L’interprétation belge du génocide


La Belgique, par l’intermédiaire de sa ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib, a souligné l’importance de maintenir une politique étrangère fondée sur le respect du droit international. En se référant à la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide, la Belgique propose de fournir à la CIJ une interprétation rigoureuse de la notion de génocide, affirmant que « la politique étrangère de la Belgique doit continuer à se distinguer comme un fervent défenseur du respect du droit international. »


 Les formes d’intervention : une question de droit et de principe


Deux articles du statut de la CIJ encadrent les interventions des États tiers dans une affaire. L’article 62 permet à un pays démontrant un intérêt juridique spécifique de demander à devenir partie au procès. C’est le cas du Nicaragua et de la Palestine dans cette affaire. L’article 63, quant à lui, permet à tout État signataire d’une convention en question d’intervenir pour interpréter ladite convention. La Colombie, la Libye, le Mexique et la Palestine ont déjà déposé des déclarations d’intervention sous cet article, mettant en avant l’importance de la Convention sur le génocide comme un « instrument cardinal du droit international ».


Gaza, avant et pendant le génocide actuel 


Perspectives et implications


La CIJ a invité l’Afrique du Sud et Israël à présenter leurs observations écrites sur les demandes d’intervention. L’issue de cette procédure pourrait avoir des répercussions considérables sur la manière dont la communauté internationale traite les allégations de crimes de guerre et de génocide, en plus de renforcer ou de fragiliser les alliances géopolitiques existantes.


Ce mouvement coordonné de plusieurs pays pour soutenir une plainte contre Israël devant la CIJ reflète une volonté croissante d'utiliser les mécanismes juridiques internationaux pour aborder les crises humanitaires et les violations des droits humains. En fin de compte, cette affaire pourrait bien redéfinir les contours du droit international et de la justice mondiale.

vendredi 14 juin 2024

APPEL DU SG DU RPP POUR UNE MOBILISATION À LA CÉLÉBRATION DU 47 EME

 


À l’approche du 47ème anniversaire de l’indépendance, le Secrétaire Général du Parti du Rassemblement Populaire du Progrès (RPP) M. Ilyas Moussa Dawaleh a lancé hier un appel vibrant à la mobilisation des militants et des responsables des annexes .  Cet événement marquant sera l'occasion de célébrer la souveraineté nationale, fruit d'une longue lutte pour l'autodétermination.


M. Ilyas Moussa Dawaleh, SG du RPP 

Dans un communiqué officiel, le Secrétaire Général  M. Ilyas  a souligné l’importance de cette date historique, rappelant les efforts constants du RPP depuis sa création pour renforcer l’unité nationale et promouvoir le développement socioéconomique du pays. Il a insisté sur le rôle crucial des militants et des présidents des annexes dans la préparation et la réussite de cette célébration.


“En tant que gardiens des héritages des mouvements nationaux de l'indépendance, notre parti a toujours œuvré à enraciner toutes les forces vives de notre Nation, édifiant ainsi la cohésion nécessaire à l'épanouissement de notre unité nationale," a-t-il déclaré. Cet engagement renouvelé vise à honorer le passé tout en regardant résolument vers l'avenir.


Une Mobilisation exceptionnelle attendue  


Le Secrétaire Général a également appelé à une mobilisation sans précédent, invitant chaque militant à unir ses efforts et à impliquer activement les citoyens dans les préparatifs de cette célébration. Il a exprimé son souhait de voir une participation massive et enthousiaste, garantissant ainsi une célébration belle et remarquable.


“Votre engagement et votre soutien sont nécessaires pour une belle et remarquable célébration," a-t-il ajouté. Cette année, l'accent est particulièrement mis sur la collaboration entre les militants du RPP et la Mairie de Djibouti, ainsi que ses trois communes. Une telle coopération, selon le Secrétaire Général, est essentielle pour assurer le succès de l’événement.


Renforcement des liens locaux  


En outre, le communiqué a encouragé un partenariat étroit entre les Présidents des conseils régionaux et les annexes des fédérations. Cette démarche vise à renforcer les liens et à promouvoir une unité exemplaire, reflétant ainsi l’esprit de solidarité et de coopération qui caractérise le RPP.


Le 47ème anniversaire de l'indépendance s’annonce donc comme un moment fort de rassemblement et de célébration pour tous les citoyens. Cet appel à la mobilisation du Secrétaire Général du RPP marque le début des préparatifs pour un événement qui promet d’être inoubliable, à la hauteur de l'héritage historique et des aspirations futures de la Nation.


Vers une célébration inoubliable 


Alors que les préparatifs s'intensifient, les citoyens sont invités à répondre à cet appel avec enthousiasme et détermination. La célébration du 47ème anniversaire de l’indépendance ne sera pas seulement un hommage au passé, mais aussi une promesse pour l’avenir, un avenir où l'unité et la coopération continueront d’être les pierres angulaires du développement et de la prospérité nationale.


Le RPP, fidèle à son engagement, se tient prêt à guider et à inspirer cette mobilisation, assurant que chaque étape vers cette célébration soit empreinte de fierté et de reconnaissance pour le chemin parcouru.


Vivement le 47ème anniversaire de notre indépendance ! 

jeudi 13 juin 2024

TRANSNET CONTESTE LA MÉTHODOLOGIE DE L’INDICE DE PERFORMANCE DES PORTS À CONTENEURS DE LA B.M

 Dans la foulée des autorités portuaires de Djibouti , d’autres  commencent à contester le classement des ports à conteneurs . C’est le cas de Transnet, une société d'État sud-africaine de logistique du fret, qui a vivement critiqué l'indice de performance des ports de conteneurs (CPPI) 2023 de la Banque mondiale, accusant celui-ci de contenir des "erreurs factuelles". Selon Transnet, les ports sud-africains, notamment celui du Cap, qui figure en dernière position parmi les 405 ports évalués, ont été injustement classés en raison de données inexactes et d'une méthodologie contestable.



Dans un communiqué, Transnet a déclaré avoir déjà rencontré des représentants de la Banque mondiale pour exprimer ses préoccupations concernant les données utilisées dans l'indice. Ces données proviennent principalement du système d'identification automatique et des informations d'expédition de ligne, ce que Transnet considère comme des sources inadéquates pour mesurer la performance des ports de manière précise. La société a insisté sur la nécessité d'un "droit de réponse" pour corriger les informations avant la publication des futurs indices, afin de protéger sa réputation.


Critiques de la méthodologie de la Banque mondiale


Transnet a critiqué la méthodologie du CPPI, qui repose largement sur la durée du séjour d'un navire dans un port comme principal indicateur de performance. Selon l'entreprise, cette approche est simpliste et ne reflète pas les réalités complexes de la gestion portuaire. "En entrant dans un port, un navire est desservi par de nombreux acteurs avant le chargement et le déchargement réels de la cargaison, et ces services contribuent à la durée de son séjour", explique Transnet. Par conséquent, la mesure du séjour d'un navire ne prend pas en compte le débit et d'autres facteurs cruciaux.


Efforts de redressement et défis persistants


Malgré les critiques, Transnet reconnaît les "défis dans les ports" sud-africains et souligne les interventions en cours dans le cadre de son plan de reprise pour améliorer les performances portuaires. L'année dernière, les ports ont été gravement touchés par des conditions météorologiques défavorables et des défaillances d'équipement, notamment au terminal à conteneurs de Durban (DCT) Pier 2 et au terminal de conteneurs du Cap. Ces incidents ont provoqué des retards importants, contribuant aux mauvais résultats dans l'indice CPPI.


Transnet a fixé un objectif ambitieux de traiter 4,4 millions d'unités équivalentes de vingt pieds (TEU) en 2024/25, après en avoir traité 4,18 millions l'année précédente. Toutefois, l'absence de mise à jour sur la participation du secteur privé dans les ports, y compris DCT Pier 2, soulève des questions. La sélection par Transnet d'un partenaire international pour une gestion conjointe de ce terminal est actuellement contestée en justice par le rival AP Moller-Maersk.



En conclusion , la contestation de Transnet concernant l'indice CPPI de la Banque mondiale met en lumière les tensions entre les mesures de performance standardisées et les réalités opérationnelles locales. Si les efforts de redressement de Transnet montrent une volonté d'amélioration, la société doit également naviguer à travers des défis internes et externes pour redresser la situation de ses ports. La collaboration accrue avec la Banque mondiale et la prise en compte des spécificités locales pourraient être cruciales pour assurer une évaluation plus juste et améliorer la performance des ports sud-africains dans les futurs classements.

2EME PARTIE :L'arbre de Guelileh, entre fixation des frontières et découpage territorial


 

L’UPF-DJIBOUTI ORGANISE LA 2 ÉDITION DU CONCOURS DE NOUVELLES

 


L'Union de la Presse Francophone de Djibouti (UPF-Djibouti), en collaboration avec l'Institut Français de Djibouti (IFD), a organisé aujourd'hui la deuxième édition de la cérémonie de remise des prix du concours de nouvelles à l'IFD. Ce concours littéraire annuel rassemble des jeunes de 18 à 25 ans, visant à promouvoir l'écriture et la lecture du français à travers des œuvres courtes. Il offre également une plateforme pour découvrir de nouveaux talents et permettre aux passionnés de littérature de se révéler.



La cérémonie a vu la participation de nombreuses personnalités, dont le Conseiller de coopération et d'action culturelle et directeur de l'IFD, M. Éric Chevreul, le Président de l'UPF-Djibouti, M. Kenedid Ibrahim Houssein, la responsable du bureau du livre à l'IFD, Mme Chloé Cellier, l'écrivain et nouvelliste Idriss Youssouf Elmi, le blogueur et membre du jury Moustapha Djama Mohamoud, ainsi que plusieurs professionnels de la presse écrite et audiovisuelle et des invités du monde de l'éducation et de la culture.



Dans son discours, M. Kenedid Ibrahim Houssein a souligné l'importance de ce concours comme une occasion pour les jeunes écrivains de faire entendre leur voix et de partager leur passion pour l'écriture. "Vous avez tous pris le temps et l'effort de soumettre vos œuvres, et cela mérite d'être célébré," a-t-il déclaré, soulignant également l'importance de maintenir des bonnes pratiques d'écriture à une époque où les nouvelles technologies bouleversent le langage.


M. Éric Chevreul a félicité l'UPF pour l'organisation réussie de cette deuxième édition, rendant hommage aux membres du jury et aux lauréats pour leur talent exceptionnel. 


Les trois premiers du concours, parmi une dizaine de participants, ont reçu des récompenses composées d’ordinateurs portables. La première place a été attribuée à Mlle Faiza Mahamoud Abdi pour sa nouvelle "Les méandres de la folie". Cette histoire, écrite à la première personne, explore les conséquences dévastatrices de la perte d'un être cher et la spirale obsessionnelle du protagoniste pour la mort.



La deuxième place est revenue à M. Ahmed Moussa Hassan, connu sous le pseudonyme d'Ahmed Eagle, pour sa nouvelle "Les illusions perdues". Cette fiction se déroule dans une Tadjourah futuriste, en 2041, où la modernisation rapide de la ville cache un sombre fléau de drogue, symbolisé par le personnage menaçant de Hamadou.



Enfin, la troisième place a été remportée par M. Merito Dabaleh avec sa nouvelle "On lui aurait donné le bon Dieu sans confession". Cette histoire décrit la vie paisible et routinière d'un quartier de Ras-Beine, bouleversée par la révélation choquante de la véritable nature d'un homme respecté et admiré.


Au fil des ans, le concours de nouvelles de l'UPF est devenu un rendez-vous annuel incontournable pour les jeunes amoureux des lettres, leur offrant une précieuse opportunité de partager leur passion pour l'écriture avec le public.

L’IGAD ORGANISE LA 17 e RÉUNION DU C.D DE LA PLATEFORME IDDRSI

 


Le 17e comité directeur de la plate-forme IDDRSI a tenu à Mombasa une réunion de deux jours, améliorant considérablement la résilience dans les terres arides et semi-arides (ASAL) de la région de l'IGAD. S'appuyant sur les idées de la 16e réunion à Entebbe, en Ouganda, le comité a abordé la prochaine phase des efforts collectifs.

Le 17e comité directeur de la plate-forme IDDRSI a été officié par S.E. Dr. Workneh Gebeyehu, le secrétaire exécutif de l'IGAD, et l'honorable. Kello Harsama, secrétaire principal du Département d'État de l'ASAL, de l'EAC et du développement régional de la République du Kenya, et président du comité directeur de la plate-forme IDDRSI. H.E. M. Mohamed Abdi Ware, secrétaire exécutif adjoint de l'IGAD, a présidé la réunion de deux jours.




S'exprimant lors de la séance d'ouverture, le secrétaire exécutif, S.E. Dr. Workneh Gebeyehu a souligné le rôle essentiel de l'initiative dans la lutte contre le changement climatique et les catastrophes naturelles. Il a déclaré : "Depuis 2011, l'IDDRSI a mobilisé des ressources substantielles, avec plus de 90 % alloués aux projets des États membres, principalement dans les terres arides et semi-arides. Cette réalisation démontre notre engagement collectif à lutter contre le changement climatique et les catastrophes naturelles. Alors que nous nous réunissons ici aujourd'hui, nous nous offrons une occasion unique de poursuivre nos efforts pour renforcer et renforcer la résilience, assurer le développement durable et assurer un avenir prospère pour notre région. Continuons à travailler ensemble avec une vigueur et une détermination renouvelées pour atteindre nos objectifs communs. »

Hon. Kello Harsama, secrétaire principal du département d'État des ASAL, de l'EAC et du développement régional de la République du Kenya, a noté dans son remarque : "Les extrêmes météorologiques que nous avons connus dans la région dans un passé récent montrent que le changement climatique est ici avec nous et que nous devons, en tant que région, faire quelque chose à la fois pour atténuer et nous adapter au changement climatique. C'est un indicateur clair que nous devons revoir continuellement nos stratégies dans le but de nous appuyer sur les bonnes pratiques et même de changer complètement les approches ou les stratégies. »

La réunion a réuni les principales parties prenantes des États membres de l'IGAD, des partenaires au développement et des experts pour examiner les progrès et élaborer une stratégie sur l'amélioration de la résilience contre la sécheresse et d'autres chocs climatiques dans la région.

Les terres arides et semi-arides, qui couvrent 70 % de la masse terrestre totale de la région de l'IGAD (5,2 millions de kilomètres carrés), sont confrontées à de nombreux défis, tels que des sécheresses récurrentes, des inondations, des invasions de criquets du désert, des conflits, des infrastructures médiocres et des chocs du marché. Ces adversités ont un impact significatif sur la sécurité alimentaire et la stabilité économique parmi les communautés ASAL.

L'IGAD Drought Disaster Resilience and Sustainability Initiative (IDDRSI) a été lancée en 2011 en réponse à ces défis. Les fonctions de base de la plate-forme comprennent l'orientation en matière d'élaboration de politiques, la mobilisation des ressources, le renforcement des capacités, la gestion des connaissances et la promotion d'approches participatives fondées sur des données probantes pour renforcer la résilience. La stratégie de 15 ans, qui s'étend de 2013 à 2027, vise à renforcer la résilience des communautés ASAL grâce à une approche multisectorielle. La phase 2 de cette stratégie, qui s'éteit de septembre 2019 à août 2024, est sur le point d'être achevée.

Examen à mi-parcours (MTR) de la phase 2 de l'IDDRSI

Le MTR de la phase 2 de l'IDDRSI approchait de sa conclusion et a été abordé lors de la 17e réunion du comité directeur de la plate-forme IDDRSI. L'examen a évalué la mise en œuvre de la deuxième phase de la stratégie de l'IDDRSI (2019-2024), a évalué les progrès, identifié les pratiques réussies et les domaines à améliorer et a abordé les défis émergents dans la Corne de l'Afrique.

Le MTR a suivi les normes OCDE-CAD et comprenait des évaluations de la pertinence, de la cohérence, de l'efficacité, de l'efficience, de la durabilité, de l'impact et des considérations de genre. Une approche participative a été adoptée, impliquant des examens de bureau des documents de l'IDDRSI et des entretiens avec les parties prenantes pour garantir des informations complètes et des recommandations exploitables.

Objectifs de la 17e réunion du comité directeur de la plate-forme IDDRSI

  • Examiner les progrès : La réunion a évalué l'avancement des projets de résilience, y compris les initiatives phares telles que le projet de renforcement de la résilience pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la Corne de l'Afrique (BREFONS), le projet du système alimentaire et le projet de renforcement de la coordination et de la mise en œuvre de l'IDDRSI (SCII).
  • Défis évalués : La réunion a évalué le rapport MTR de la phase 2 de l'IDDRSI, en se concentrant sur les défis auxquels sont confrontées les communautés ASAL, tels que les impacts du changement climatique, les conflits et les déplacements, et a exploré des stratégies pour résoudre ces problèmes de manière efficace.
  • Discuter du financement : La réunion a exploré les sources d'investissements dans la résilience pour financer la troisième phase de l'IDDRSI et au-delà.

Le Secrétariat de l'IGAD, par l'intermédiaire de la Division de la planification, de la coordination et du partenariat/Unité de coordination de la plate-forme IDDRSI, a présenté un rapport sur l'avancement de la mise en œuvre des projets régionaux et les recommandations des réunions précédentes. Les mises à jour des États membres de l'IGAD et des partenaires au développement ont également été discutées.


Crédit photo : IGAD 

INSALUBRITÉ URBAINE, RÉVÉLATEUR DE NOTRE MODE DE VIE ?

 


Lorsque vous pénétrez dans le domicile de quelqu’un et que vous trouvez sa maison sale, quelle serait votre première impression ? Probablement pas des plus flatteuses. Cette personne perdra immédiatement en considération à vos yeux, et peut-être même davantage. Ce sentiment de dégoût, c'est exactement ce qu’un étranger ressentirait en voyant nos rues et nos quartiers, envahis par les immondices.



Des ordures à chaque coin de rue, des flaques d’eau boueuses et malodorantes, des bouteilles en plastique, des cartons, des détritus de khat : voilà le spectacle désolant de nos espaces publics. Les cailloux et le sol poussiéreux sont devenus invisibles sous l’amoncellement des déchets, résultat de notre incivisme combiné à l’insuffisance des services publics.


Comment espérer atteindre un développement durable si nous sommes incapables de maintenir la propreté de notre environnement immédiat ? Si un peuple  baisse les bras face à l’insalubrité, comment peuvent-ils aspirer à quelque chose de plus grand ? Le contraste est saisissant lorsque nous voyageons à l’étranger et découvrons des espaces publics impeccables, alors que chez nous, nous vivons gaiement dans les ordures.


Imaginez Djibouti ville concourant pour le classement des villes où il fait bon vivre. Nous serions la risée du monde. Nos plages sont mortes depuis longtemps à cause de l’eutrophisation, le littoral est pollué, et les aires marines sont malmenées . La banlieue de la capitale est envahie par les sachets plastiques qui ornent même les arbres, transformant le paysage en une grotesque caricature de sapin de Noël.


Dans les quartiers populaires, le spectacle est tout aussi désolant. Les écoles, les mosquées, les centres de développement communautaire et les dispensaires sont traités comme des dépotoirs. Ces lieux, où nos enfants apprennent, où nous prions, où nous nous soignons, sont devenus des symboles de notre désinvolture face à la propreté. Il est temps de nous poser des questions sur notre avenir et celui de notre ville.


Peut-on un jour espérer vivre dans une ville propre ? Oui, mais pour cela, il faut commencer par réformer notre système de gestion urbaine. Le système hérité de l’époque coloniale, qui fonctionnait jusque dans les années 70, n’est plus adapté à une ville devenue plus grande et plus peuplée. Il est impératif de dresser un diagnostic de et réfléchir à un nouveau système de gestion adapté à la Djibouti ville actuelle. Un colloque, des assises, peu importe le format de réflexion, 

Ne nous contentons pas de constater l’insalubrité. Agissons pour que nos rues, nos quartiers, nos espaces publics, deviennent le reflet de notre fierté et de notre aspiration à un meilleur avenir. Djibouti mérite de briller, et cela commence par un engagement collectif pour la propreté et la gestion efficace de notre environnement.

Sur ce , il faut sauver Djibouti ville des nomades citadinisés que nous sommes.

À Washington, Djibouti célèbre son indépendance et renforce son alliance avec les États-Unis

  Une commémoration empreinte de gravité, d’amitié et de diplomatie économique À deux pas de la Maison Blanche, dans l’écrin    de l’hôtel W...