samedi 26 octobre 2024

IDA 21: Obtenir des résultats en temps de crise

 Au cours des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI, les administrateurs des groupes africains de la Banque mondiale ont organisé un important événement ministériel visant à renforcer les arguments en faveur d'une ambitieuse reconstitution des ressources de l'IDA 21 en présence du Président de la Banque Mondiale Mr Ajay, des pays donateurs et des ministres des finances des pays bénéficiaires dont notre Ministre de l'Economie et des Finances chargé de l’Industrie Mr Ilyas Moussa Dawaleh. 



Rappelons que l'économie mondiale traverse des turbulences, allant des tensions géopolitiques aux séquelles persistantes de la pandémie, une priorité cruciale risque de passer inaperçue : la nécessité d'un soutien solide à la 21e reconstitution des ressources de l'Association internationale de développement (IDA). L'IDA, le fonds de la Banque mondiale destiné aux pays les plus pauvres, se trouve à un moment charnière et, aujourd'hui plus que jamais, un engagement accru en faveur de l'IDA 21 n'est pas seulement un impératif moral, mais aussi un investissement stratégique dans la stabilité et la croissance mondiales.

Un IDA efficace peut transformer les vies dans les régions les plus vulnérables du monde. Les résultats obtenus par le fonds parlent d'eux-mêmes : Depuis sa création en 1960, l'IDA a permis à des millions de personnes de sortir de la pauvreté, a fourni des infrastructures essentielles et a réagi rapidement aux crises, qu'elles soient financières, environnementales ou sanitaires. Mais le monde d'aujourd'hui est confronté à de nouveaux défis, et les ressources de l'IDA doivent être adaptées pour y répondre.



Cependant, plusieurs défis menacent la réussite de cette reconstitution. Tout d'abord, les priorités budgétaires concurrentes dans les pays donateurs, exacerbées par la hausse de l'inflation, l'incertitude économique et les taux de change défavorables, peuvent limiter le financement disponible. En outre, les tensions géopolitiques actuelles et les priorités changeantes peuvent détourner l'attention et les ressources de l'aide au développement. En outre, l'efficacité de l'aide fait l'objet d'un scepticisme croissant, ce qui nécessite un discours convaincant pour démontrer l'impact tangible des investissements dans les pays éligibles à l'IDA. Pour relever ces défis, il faut un effort concerté pour impliquer les parties prenantes, faire connaître la valeur d'IDA21 et mobiliser les ressources nécessaires à une reconstitution réussie.



Cet événement ministériel a permis de  faciliter l'engagement direct entre les pays donateurs, les nations éligibles à l'IDA et les représentants de la Banque mondiale. Il a visé à favoriser une compréhension commune de l'importance cruciale de la reconstitution des ressources et à souligner l'urgence d'une action collective pour relever les défis mondiaux. En créant un consensus et en renforçant les partenariats, l'événement a permis d'obtenir des engagements en faveur des objectifs ambitieux d'IDA21 au cours des dernières semaines du processus de reconstitution des ressources.


Les objectifs visés consistent à : 

- Faciliter les discussions entre les ministres des pays donateurs et des pays éligibles à l'IDA afin d'assurer l'alignement et la compréhension commune des objectifs de reconstitution.

- Offrir aux ministres une plateforme pour engager des discussions ciblées, favorisant la volonté politique et l'engagement en faveur des objectifs ambitieux d'IDA21.

- Plaider en faveur d'une IDA dotée de ressources suffisantes, associée à un ensemble de mesures solides pour relever les défis en constante évolution auxquels sont confrontées les régions les plus vulnérables du monde.



Cet événement, sous forme de table ronde, a été animée par Mark Suzman, PDG de la Fondation Gates. Rabab Fatima, sous-secrétaire général des Nations unies et haut représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement, Après le discours d'ouverture du Président de la Fondation Gates, suivi des interventions de certains ministres et de chefs de délégation des donateurs et des emprunteurs. La session s'esr achevé par une déclaration de clôture d'Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale qui s'est rejoui des résultats escomptés.

vendredi 25 octobre 2024

Rencontre cruciale entre la délégation djiboutienne et le Vice-Président de la B.M pour la transformation numérique, M. Sangbu Kim



 Chronique politique 

Washington, le 24 octobre 2024 - À l’occasion des réunions annuelles de la Banque Mondiale, la rencontre stratégique entre la délégation djiboutienne, conduite par le Ministre de l’Économie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et la Ministre Déléguée en charge de l’Économie Numérique, Mme Mariam Hamadou Ali, avec le Vice-Président de la Banque Mondiale pour la transformation numérique, M. Sangbu Kim, marque un tournant dans les ambitions numériques de Djibouti. Cette rencontre souligne l’importance du numérique comme levier de développement, ainsi que l’engagement de Djibouti à se positionner en leader de la transformation digitale dans la région.



La stratégie « Djibouti Smart Nation » porte une vision claire de modernisation et de développement économique, articulée autour de trois axes principaux : le e-Gouvernement, l’Économie Numérique, et le développement des compétences digitales. En s’alignant sur des initiatives globales et en intégrant les priorités locales, Djibouti vise à exploiter le potentiel des technologies pour renforcer l’efficacité des services publics, faciliter l’accès des citoyens aux services de base, et préparer les jeunes à une économie numérique en pleine croissance.


La Ministre Mariam Hamadou Ali a mis en lumière la détermination de Djibouti à créer un écosystème numérique robuste, soutenu par un appui de la Banque Mondiale. Ce partenariat pourrait constituer un accélérateur pour le programme « Djibouti Smart Nation », tout en assurant une transformation durable et inclusive pour le pays.



M. Sangbu Kim, dans ses échanges avec les autorités djiboutiennes, a réaffirmé l’engagement de la Banque Mondiale envers les projets de transformation numérique, soulignant que le développement d’infrastructures de connectivité, la cybersécurité, et l’amélioration des services publics numériques constituent des priorités stratégiques pour l’institution.


En outre, la Banque Mondiale reconnaît ainsi le potentiel de la région, tout en saluant l’engagement de Djibouti dans cette direction. En effet, dans une région où la connectivité reste limitée, Djibouti, grâce à sa stabilité politique et à son positionnement géostratégique, a la capacité de devenir un hub numérique pour la Corne d’Afrique.



En écho à cette dynamique, le Ministre Ilyas Moussa Dawaleh a encouragé la Banque Mondiale à inscrire cette vision dans un cadre régional, en proposant de renforcer les initiatives comme le « Horn of Africa Initiative » et en explorant la possibilité d’un « Red Sea Initiative ». Cette démarche est particulièrement pertinente dans un contexte où les économies de la Corne d’Afrique et de la mer Rouge cherchent à diversifier leurs sources de croissance et à renforcer leurs infrastructures pour attirer les investissements.



De plus, en intégrant une dimension régionale, Djibouti pourrait tirer parti d’une coopération accrue avec ses voisins, consolidant ainsi son influence dans les secteurs des télécommunications et du numérique. Cette position unique permettrait au pays de répondre non seulement aux besoins nationaux, mais aussi d’apporter des solutions régionales en matière de connectivité et de développement numérique.


L’une des priorités soulignées par M. Ilyas M.  Dawaleh reste la création d’emplois pour la jeunesse djiboutienne, un enjeu crucial pour un pays où la population jeune constitue une part importante de la démographie. La transformation numérique, en soutenant la croissance d’une économie du savoir et de services, offre des perspectives de carrière dans les domaines technologiques et innovants.


En effet, l’implication du secteur privé, mentionnée par M. Kim, pourrait jouer un rôle clé en complétant l’action publique et en offrant des opportunités de collaboration pour stimuler l’innovation et favoriser l’émergence de nouvelles startups locales. Un tel partenariat public-privé pourrait alors structurer un écosystème propice à l’innovation, répondant aux aspirations de « Djibouti Smart Nation » et ouvrant de nouvelles perspectives économiques.


En clôturant cette rencontre, les ministres djiboutiens ont lancé un appel au Vice-Président Kim pour faire de Djibouti une priorité dans l’agenda numérique de la Banque Mondiale. Cette demande exprime une volonté partagée de transformer les aspirations en projets concrets, renforçant ainsi le rôle du numérique comme pilier du développement durable.


Enfin, Djibouti se trouve à un carrefour stratégique, où les ambitions nationales rejoignent les enjeux régionaux et mondiaux. Avec le soutien de la Banque Mondiale et des partenaires internationaux, le pays pourrait non seulement relever les défis de son développement, mais aussi ouvrir la voie pour d’autres nations de la Corne d’Afrique. « Djibouti Smart Nation » incarne ainsi un modèle de modernisation basé sur la digitalisation, un modèle qui pourrait, à terme, redéfinir le visage de l’économie djiboutienne et inspirer une transformation numérique régionale.

Les préparatifs du 2ème Festival de Tadjourah prennent leur envol au Palais du Peuple

 Chronique Culturelle


Le Palais du Peuple de Djibouti a accueilli le lancement officiel des préparatifs de la 2ème édition du très attendu Festival de Tadjourah. L’événement s’ouvre avec la constitution d’un comité d’organisation, reflet de l’engagement de ses membres à surpasser le succès de la première édition et à ancrer ce festival dans le paysage culturel djiboutien.


Les figures majeures présentes témoignent de l’importance de cette initiative. Dr Hibo Moumin, ministre de la Jeunesse et de la Culture, qui avait parrainé la première édition, renouvelle son soutien. À ses côtés, SEM Hassan Omar, ministre de la Défense, et SEM Safia Ali Gadileh, secrétaire d’État chargée des Investissements et du Secteur privé, affirment la dimension fédératrice et symbolique de ce festival qui a pour thème “Paix et Fraternité des Peuples.”



La présentation du programme prévisionnel laisse déjà entrevoir des moments de célébration vibrants, où les arts et la culture se mêleront pour exprimer la richesse de la diversité djiboutienne et au-delà. Le festival devient ainsi un espace unique de dialogues culturels et de partages, promouvant l’unité et la fraternité à travers les échanges artistiques et les valeurs de paix.


À travers cette édition, le Festival de Tadjourah s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour les amoureux de la culture et ceux qui croient en son pouvoir d’unir les peuples.

jeudi 24 octobre 2024

Siesta renaît : un modèle d’embellissement pour Djibouti-ville

 Sous la houlette du maire de Djibouti, M. Said Daoud, les équipes municipales ont poursuivi, ce jeudi , une vaste opération de nettoyage et d’embellissement de la plage Siesta et de ses environs. Ce chantier s’inscrit dans le cadre du programme ambitieux « Zéro déchets», dont l’objectif est de redonner tout son éclat à cette plage historique, prisée des citadins.


M. Said Daoud , Maire de la capitale 

Les interventions de la mairie, soutenues par l’engagement citoyen exemplaire de l’entreprise de M. Said Del, ont inclus l’élagage des palmiers et le débroussaillage des zones jouxtant les bâtisses, depuis le camp Lelong jusqu’au poste de police près de l’ancienne gare. Des camions chargés de déchets ont effectué plusieurs rotations pour évacuer les détritus accumulés au fil des années, rendant à la plage une propreté digne de son statut.


Depuis la fermeture de l’ancienne ligne ferroviaire, les abords du rail étaient devenus une décharge à ciel ouvert. Aujourd’hui, grâce aux efforts conjoints de la mairie et de l’Agence Djiboutienne des Routes (ADR), cette zone a été entièrement nettoyée. Les travaux ont duré toute la journée, se poursuivant jusqu’à la tombée de la nuit, et ont contribué à transformer la plage Siesta en un lieu de vie et de loisirs à la hauteur des attentes des habitants.



Cette initiative s’inscrit dans la volonté de M. Said Daoud de revitaliser les espaces publics et de lutter contre l’insalubrité à Djibouti. En choisissant de démarrer ce programme par la plage Siesta, le maire affiche une ambition claire : faire de cet espace un modèle d’aménagement durable, favorisant à terme l’émergence d’activités liées à l’éco-tourisme et à l’économie bleue.


Au-delà de l’aspect esthétique, ce projet revêt également une importance écologique et économique. L’opération vise à sensibiliser la population à la gestion des déchets et à la protection de l’environnement, tout en préparant le terrain pour un développement touristique durable. La transformation de la plage Siesta en pôle d’éco-tourisme pourrait attirer de nombreux visiteurs, boostant ainsi l’économie locale.



Et dans les perspectives, de ce programme, la mairie envisage d’installer des toilettes publiques adaptées à tous, avec des espaces distincts pour hommes, femmes, et des installations spécifiques pour les personnes en situation de handicap. Par ailleurs, un renforcement de l’éclairage public est prévu, ainsi que la mise en place d’autres infrastructures essentielles pour améliorer le confort et la sécurité des usagers. Ces aménagements visent à rendre la plage plus accessible, accueillante et sécurisée pour tous. 



Enfin , la revitalisation de la plage Siesta marque une étape clé dans l’engagement de la mairie de Djibouti en faveur d’un environnement plus sain et d’espaces publics de qualité. Sous la direction du maire M. Said Daoud, les actions menées visent non seulement à redonner à cette plage historique son éclat d’antan, mais également à créer un cadre propice au développement de l’éco-tourisme et à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens. Grâce aux efforts continus des équipes municipales, soutenus par des acteurs privés, la plage Siesta devient un modèle d’aménagement durable, conciliant propreté, sécurité et accessibilité. Cette transformation, qui s’inscrit dans le projet « Zéro déchets », témoigne de la volonté de faire de Djibouti une ville plus verte, plus accueillante, et tournée vers l’avenir.

L’Afrique en quête de réformes et de partenariats pour une intégration économique renforcée

 Éditorial : 

En cette période cruciale pour l’économie mondiale, les récentes réunions internationales mettent en lumière la détermination de l’Afrique à s’imposer sur la scène financière et à consolider son intégration régionale. En marge des Assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du FMI, les efforts déployés par les dirigeants africains, à l’instar du ministre djiboutien de l’Économie et des Finances, S.E. M. Ilyas Moussa Dawaleh, illustrent cette volonté collective de réformer une architecture financière mondiale peu favorable aux économies africaines.


M. Ilyas Moussa Dawaleh, MEFI 

Lors de la réunion du Groupe de travail africain de haut niveau sur l’architecture financière mondiale, dirigée par des figures éminentes telles que M. Abebe Aemro Selassie, directeur du département africain du FMI, et le commissaire de l’Union africaine Albert M. Muchanga, les discussions ont porté sur l’impératif de réformer les mécanismes financiers mondiaux pour mieux soutenir les Objectifs de Développement Durable. L’enjeu est de taille : l’Afrique réclame un siège permanent au sein du G20, pour une meilleure représentation et une défense accrue de ses intérêts. En renforçant la candidature de l’Union africaine, ce groupe de travail fait écho aux aspirations d’un continent en quête de justice économique et d’influence politique.



Parallèlement, la délégation djiboutienne menée par le ministre Ilyas Moussa Dawaleh a poursuivi ses échanges avec les instances internationales pour attirer davantage de partenariats et de financements. Lors de sa rencontre avec Muhamet Bamba Fall de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), la délégation a plaidé pour un soutien accru dans la mise en œuvre de projets PPP (partenariat public-privé) dans des secteurs clés comme le transport, l’assainissement, ou encore la formation professionnelle. Djibouti souhaite également améliorer son image internationale en réinventant le narratif autour de son attractivité économique. Le ministre I.M Dawaleh a d’ailleurs appelé MIGA à innover dans ses approches pour offrir au secteur privé djiboutien un accompagnement adapté à ses ambitions de développement.



Enfin, la 22ème Réunion ministérielle de l’Initiative de la Corne de l’Afrique, qui a célébré son cinquième anniversaire, témoigne des progrès réalisés dans l’intégration régionale. Avec près de 11,8 milliards de dollars mobilisés à ce jour, les ministres des cinq pays membres – Djibouti, Éthiopie, Kenya, Somalie, et Soudan du Sud – ont salué l’appui des partenaires internationaux, tout en insistant sur la nécessité d’accélérer les projets en cours. Il est clair que, pour surmonter les défis économiques persistants, l’Afrique de l’Est doit explorer de nouvelles sources de financement, telles que les financements climatiques et les prêts concessionnels, sans pour autant abandonner les mécanismes traditionnels.



Cette réunion a également été marquée par un moment de solidarité envers le peuple soudanais, touché par des conflits déstabilisants. En dépit de ces turbulences, la Corne de l’Afrique poursuit son chemin vers une intégration économique plus forte, avec pour objectif commun un avenir de prospérité partagée.



Alors que ces efforts collectifs se poursuivent, l’Afrique démontre une fois de plus sa capacité à relever des défis complexes et à se forger une place dans le nouvel ordre économique mondial. La question demeure : ces réformes et ces partenariats suffiront-ils à transformer durablement les économies africaines ? Il est urgent que le continent soit entendu, non seulement pour ce qu’il représente aujourd’hui, mais pour ce qu’il promet de devenir demain.

La Plage Siesta, symbole d’une nouvelle politique de propreté urbaine

 Dans le cadre de la grande opération de nettoyage initiée sur la plage Siesta et ses environs, ce mercredi, les équipes de la mairie de Djibouti, sous la direction du Maire, M. Said Daoud, ont poursuivi leurs efforts d’embellissement. Elles ont procédé à l’élagage des branches mortes des palmiers et au débroussaillage des zones bordant les bâtisses, du camp Lelong jusqu’au poste de police près de l’ancienne gare.



Grâce au soutien logistique de l’entreprise de M. Said Del, dont l’engagement citoyen exemplaire est à saluer, les travaux se sont poursuivis jusqu’à la tombée de la nuit. Cette vaste opération, menée sans relâche depuis plusieurs jours par la Mairie, s’inscrit dans le cadre du projet ambitieux « Zéro Bidonville », dont l’objectif est de redonner à cette plage emblématique de la capitale son éclat d’antan.


Depuis l’arrêt de l’ancien train, les abords du rail étaient devenus un véritable dépotoir, envahi par des plantes proliférantes. Aujourd’hui, la Direction technique de la mairie, en collaboration avec l’Agence Djiboutienne des Routes (ADR), a nettoyé en profondeur toute la zone adjacente à la plage. Des camions, remplis de détritus et de branchages, ont fait d’innombrables allers-retours pour évacuer les déchets, assurant ainsi une propreté irréprochable.



M. Said Daoud s’est fixé comme objectif de transformer la plage Siesta, lieu de détente privilégié des citadins, en un espace de vie et de loisirs digne de la capitale. Le choix de débuter ce programme par cette plage historique reflète la vision du Maire dans sa lutte contre l’insalubrité et pour l’embellissement de Djibouti-ville.


En effet, cette  action constitue une étape importante dans la revitalisation de la plage Siesta et ses environs. Des opportunités pour le développement d’activités liées à l’éco-tourisme et à l’économie bleue pourraient émerger dans un avenir proche, renforçant ainsi le potentiel touristique et économique de cet espace unique. La plage Siesta, patrimoine historique de la capitale, retrouve peu à peu son visage d’oasis en plein cœur de Djibouti-ville, grâce aux efforts de M. Said Daoud et de ses équipes. 



L’ampleur de ce projet ne réside pas uniquement dans l’amélioration visuelle de la plage, mais aussi dans ses impacts écologiques et économiques. Le programme « Zéro Bidonville » ambitionne de créer un environnement plus sain et plus accueillant, réduisant les déchets et sensibilisant le public à la protection de l’environnement. La transformation de la plage Siesta en un centre d’éco-tourisme pourrait attirer de nombreux visiteurs, stimulant l’économie locale et favorisant le développement durable.



En redonnant vie à ce lieu emblématique, M. Said Daoud et ses équipes démontrent un engagement fort envers la communauté et l’environnement. Ce projet promet non seulement de revitaliser la plage Siesta, mais aussi d’inspirer d’autres initiatives similaires à travers la capitale, marquant ainsi un pas décisif vers un avenir plus propre et plus durable pour Djibouti.

mardi 22 octobre 2024

Un engagement collectif pour un avenir propre et un développement de l’économie bleue

 


La Mairie de Djibouti avec l’appui de l’IGAD et de l’entrepreneur Said Del en mobilisant ses engins pour l’occasion a réalisé une nouvelle opération de nettoyage , d’élagage des branches mortes dans la suite d’une action entamée précédemment. 

À ce titre, M. Said Daoud , ses collaborateurs et tous les agents veulent en faire un modèle de réussite à travers cette opération qui va permettre à l’économie bleue de trouver une nature reprenant ses droits et potentiellement adéquate . 



 À ce propos , la plage Siesta a résonné ce matin encore une fois d'un élan renouvelé. Sous l'impulsion de la mairie de la capitale et de son fervent dirigeant, le Maire Said Daoud, une opération de nettoyage vient de transformer le paysage côtier, poursuivant ainsi une initiative qui ne connaît aucun répit : le programme "Zéro Déchet".


Armés de gilets de sécurité jaunes et de gants rouges, les agents se sont attelés à cette tâche immense avec une détermination sans faille. Les engins lourds ont été remplis de débris accumulés soient rassemblés et emportés dans un  effort commun.



En effet, cette action , ordinaire en apparence, cache un message puissant : celui de la résilience et de l'engagement communautaire. En effet, cette opération est bien plus qu'une simple corvée de nettoyage. Elle incarne un espoir vibrant pour un environnement plus propre et un avenir plus respectueux de notre planète.


En outre, le programme "Zéro Déchet", sous l'égide du maire, s'inscrit dans une vision à long terme où chaque action, aussi petite soit-elle, contribue à une cause bien plus grande. Le Maire Said Daoud, par son leadership, a su mobiliser non seulement les services municipaux, mais aussi les citoyens et les organisations locales, en leur inculquant l'importance de préserver nos espaces publics.



Dans les cœurs et les esprits de ceux qui participent à ce programme, une compréhension se forme : celle de la nécessité urgente de lutter contre les déchets, particulièrement les plastiques qui menacent nos écosystèmes marins. Cette lutte prend place dans un cadre plus large de développement de l'économie bleue, une initiative visant à protéger nos ressources maritimes tout en stimulant une croissance économique durable.


Pour rappel , le programme "Zéro Déchet" revêt une importance cruciale pour la capitale de Djibouti, car il incarne une vision audacieuse pour un avenir durable et respectueux de l'environnement. En visant à réduire les déchets, notamment les plastiques qui menacent nos écosystèmes marins, ce programme répond à une nécessité urgente de protection de l'environnement. Il engage la communauté dans une action collective, renforçant le lien social et la conscience écologique des citoyens. Par ailleurs, en intégrant des initiatives de développement de l'économie bleue, le programme "Zéro Déchet" stimule une croissance économique durable tout en préservant les ressources maritimes. Ce programme contribue non seulement à l'amélioration de la qualité de vie des habitants, mais aussi à la réputation de Djibouti en tant que ville propre et durable, capable d'attirer touristes et investisseurs.



Chaque semaine, la plage Siesta devient ainsi le théâtre d'un engagement collectif, où  parfois les agents de la mairie  , appuyée par des volontaires, se dévoue pour nettoyer, restaurer et embellir cet espace précieux. Leur effort ne se limite pas à l'élimination des déchets visibles; il s'étend à la sensibilisation du public sur la protection de l'environnement, la préservation des plages et des littoraux, et la réduction des émissions de CO2.


En outre , les retombées de ce genre d’initiative sur l’économie bleue sont considérables. En nettoyant les plages et en sensibilisant la population à la protection de l’environnement marin, ces actions contribuent directement à la préservation des écosystèmes côtiers, essentiels pour les activités économiques liées à la mer, telles que la pêche, le tourisme et l’aquaculture. En améliorant la qualité des eaux et en réduisant la pollution, ces initiatives créent un cadre propice à la revitalisation des ressources maritimes, stimulant ainsi une croissance durable. De plus, elles renforcent l’attractivité touristique des zones côtières, favorisant des investissements dans les infrastructures locales tout en créant des emplois.



Enfin , le Maire Said Daoud a réitéré , s’inspirant de la vision du chef de l’Etat, son engagement à poursuivre ce combat écologique, soulignant que chaque samedi, une nouvelle opération de nettoyage serait menée. C'est une vision claire et résolue qui émerge : celle d'une capitale plus propre, plus durable et accueillante pour ses habitants et ses visiteurs.


Ainsi , la plage Siesta s’est transformé d’une opération à l’autre , reflet d'un futur où la responsabilité collective et la conscience environnementale prennent le dessus. Ce tableau de détermination et d'espoir dessine une aube nouvelle pour Djibouti, prête à embrasser un avenir respectueux de la nature et des générations futures.

Les télégrammes de félicitation affluent à la Présidence de la République à l'occasion de la Fête nationale

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