Djibouti participe activement aux 60èmes Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), qui se tiennent du 26 au 30 mai dans la capitale économique ivoirienne. Placées sous le thème : « Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement », ces assises réunissent plus de 5 000 participants issus de 91 pays, dont des chefs d’État, des ministres, des dirigeants du secteur privé et des partenaires au développement. En tête de la délégation djiboutienne, le ministre de l’Économie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, incarne l’engagement du pays à contribuer activement à la transformation économique du continent.
La cérémonie d’ouverture, présidée par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités de haut niveau, dont des gouverneurs de banques centrales, des représentants d’institutions financières régionales et internationales, ainsi que des experts en développement. La veille, le Conseil des gouverneurs de la BAD avait validé l’ordre du jour, incluant un point crucial : l’adoption du mécanisme de vote pour l’élection du futur président de la Banque, en remplacement d’Akinwumi Adesina dont le mandat arrive à échéance fin août. Cet enjeu de gouvernance, central pour l’avenir de l’institution, s’inscrit dans une dynamique plus large de réforme et d’optimisation des ressources africaines.
Djibouti, un acteur engagé pour la croissance africaine
Par sa présence à Abidjan, Djibouti réaffirme son rôle stratégique dans la promotion d’un développement inclusif et durable en Afrique. Porté par une position géographique privilégiée et une volonté politique affirmée de réformes structurelles, le pays se positionne comme un acteur incontournable des dynamiques régionales. Les discussions de cette édition 2025 portent notamment sur la mobilisation du capital africain ( humain, naturel, financier ) et l’accélération de l’intégration continentale, en vue de renforcer la résilience économique face aux chocs mondiaux.
Des événements parallèles, tels que ceux organisés par l’Évaluation indépendante du développement (IDEV), mettent en exergue des exemples concrets de réformes réussies, à l’image de l’augmentation significative des recettes fiscales en République démocratique du Congo. Autant d’expériences qui inspirent les réflexions sur la souveraineté économique africaine et la nécessité de renforcer les marchés intérieurs. Alors que les travaux se poursuivent, les attentes sont élevées quant aux résolutions qui pourraient émerger, notamment en matière de financement des infrastructures, d’industrialisation et de renforcement des partenariats sud-sud. Pour Djibouti, ces assises représentent une tribune stratégique pour valoriser ses priorités économiques et renforcer sa contribution à l’agenda continental du développement.
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